Chapitre 21: Retrouvailles entre mousquetaires

247 19 2
                                    

Les deux cousins chevauchaient en direction de l'endroit ou ils avaient laissé leurs amis. Le soleil commençait à descendre dans le ciel et les deux cavaliers savait qu'il ne leur restait que quelques heures avant que la nuit ne tombe. D'Artagnan accelera, rapidement suivi par sa cousine. Mais arrivé au niveau du champs de bataille, ils eurent la surprise de ne trouver personne. Émillia descendit de son cheval en murmurant :

- C'est impossible. Ils n'ont pas pu disparaitre. 

Elle fit le tour de la zone en esperant voir un corp, une trace de vie quelconque ou au moins un indice pour les retrouvés. Tout à coup, un morceau de papier accrocher à un arbre. Elle le pris et reconnu la carte qui les avaient guidés jusqu'ici. Un message était inscrit au dos. 

Émillia, d'Artagnan, j'ai du déplacer nos deux blesser dans un endroit un peu plus propice pour leur guérison. Nous sommes dans un petit village à la lisière de la foret. Je suis venu vous déposer ce message car je ne savait pas quand vous arriveriez. J'ai indiqué le village sur la carte.

Ps: Ne parlant pas un mot d'anglais, je me suis fais passé pour un muet.    

Émillia soupira de soulagement et retourna vers son cousin. Elle lui tendit le mot qu'il lu imédiatement. La jeune femme remonta sur son cheval et dit : 

- Direction le village. Je te guide.

Le voyage ne fut pas très long. Ils arrivèrent au village peu avant la nuit. Ils toquèrent à la seule auberge qu'ils trouvèrent. Un homme leur ouvrit et demanda : 

- Who are you ? What are you doing here ? (Qui êtes vous ? Que faites vous ici ?

-   Friends of ours are here. They asked us to join them. (Des amis à nous sont ici. Ils nous ont demandé de les rejoindre.

- Nobody warned me. (Personne ne m'a prévenu

- That does not surprise me. Two of them are injured and the last one is mute. (Cela ne me surprend pas. Deux d'entre eux sont blessés et le dernier est muet.

- Oh. Yes of course. Come in. (Oh. Oui bien sur. Entrez.

Il ouvrit la porte et les deux cousins entrèrent dans l'auberge. L'anglais leur dit qu'il leur préparait deux chambres. D'Artagnan tenait Milady par le bras, un petit pognand la menaçant dans le dos. Le dauphin se mit à pleurer et Émillia esseya de le calmer sans succès. Une femme s'approcha d'eux et dit :

- Here are your keys. My husband finished preparing the rooms.  (Voici vos clés. Mon mari a fini de préparer les chambres.) 

Elle se tourna vers Émillia qui n'arrivait pas à calmer l'enfant. La femme de l'auberiste eu un sourire tendre et posa sa main sur l'épaule d'Émillia.

- How cute this little one is. He cries because he is hungry. I'll bring you some milk for him.              (Comme il est mignon ce petit. Il pleure parce qu'il a faim. Je t'apporterai du lait pour lui)    

Émillia lui sourit en retour. La femme lui apporta le lait et l'aida en lui montrant comment faire. Pendant ce temps, d'Artagnan monta et enferma Milady dans une des chambre. Émillia monta à son tour pour coucher le dauphin qui s'endormi imédiatement dans le petit lit qui lui avait été installé. Son cousin la rejoignit et elle dit :

- On devrait aller voir les autres. 

- On ne sait pas dans quelle chambre ils sont. J'ai demander à l'aubergiste de les prévenir de notre arrivé. On les vera demain matin. 

- D'accord, répondit Émillia avant qu'ils ne s'endorment tous les deux, épuisé par leur dure journée.  


Le lendemain, alors que le soleil venait de se lever, Émillia fut réveiller par les pleurs du dauphin. D'Artagnan se retourna et grogna: 

- Il a du avoir peur, il ne connait pas cet endroit. 

- Je m'en occupe, répondit Émillia. 

Elle pris l'enfant dans se bras le temps qu'il se calme puis dit à son cousin :

- Je vais voir si je trouve les autres. 

Elle reposa le dauphin dans le berçeau et descendit dans la salle à manger de l'auberge. Quelques minutes après qu'elle se soit assise, Aramis descendit les escaliers. Ses yeux s'illuminèrent quand il la vit et il lui fit signe de le rejoindre. Elle le pris dans ses bras puis ils montèrent en silence. Aramis ouvrit la porte d'une chambre et la fit entrer. A l'interieur, elle vit Porthos qui avait un bandage à l'épaule et qui faisait les cent pas et Athos endormi dans un lit. Aramis ferma la porte et s'exclama :

- Émillia ! Ca fait plasir de te voir. Vous avez reussi ?

- Bien sur ! Pour qui nous prend tu ? Porthos tu vas bien ? 

- Oui, gromela-t-il. A part que je dois rester enfermer ici pour que norte cher "médecin" ici présent veut me tenir à l'oeil. Et Athos à passé une bonne parti de la journée à dormir. C'est la fête ! 

- Il va mieux, demanda Émillia en pointant Athos du doigt. 

- Oui. Il s'est réveillé hier soir. Il avait l'air très inquiet de ne pas te voir d'ailleurs. Tu ne nous cacherai pas quelque chose ? Tu nous racontera ça plus tard car j'ai une mission pour toi. Tu es la seule à parler anglais donc tu es la seulequi peut nous trouver un bateau pour rentrer. 

Émillia soupira avant d'acquiescer et de sortir de la pièce. 


Une vie de mousquetaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant