Chapitre 2: D'Artagnan

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Émillia s'arrêta place de la Bastille. Elle descendit de son cheval et attendit. Il n'y avait personne sur la place. La jeune femme avait peur que l'homme se soit moquer d'elle. Au bout d'une heure, elle songeait à rentrer à l'auberge jusqu'à ce qu'elle entende un bruit de cheval qui se rapprochait de la place. Tout à coup, un cavalier s'arrêta de l'autre côté de la place. Il tourna sa tête, probablement à la recherche de quelqu'un et croisa le regard d'Émillia. Alors qu'il avait de nouveau tourné la tête, la jeune femme commença à se rapprocher de lui. Elle aurait reconnu ce visage entre milles.
Les cheveux bruns de l'homme qui retombaient sur son visage et ses yeux noisettes ne laissait aucun doute à la jeune femme. C'était bien son cousin qui se tenait devant elle. Elle l'interpella:
- D'Artagnan !
- Bonjour mademoiselle. Que puis-je faire pour vous ?
Émillia fronça les sourcils.
- Tu ne me reconnais pas ?
- Je devrais ?
- Enfin Charles ...
- Comment connaissez-vous mon nom ?
- Tu ne reconnais plus ta cousine. Tu as perdu la tête mon pauvre !
- Émillia ? C'est toi ?
Quand il la vit hocher la tête, il se précipita vers elle, posa ses mains sur sa taille et la fit tourner dans les airs.
- Mais comment as-tu pu convaincre ton père de te laisser venir ici.
- Oh. A vrai dire, il n'est pas au courant.
- Tu t'es enfuie de chez toi ? Je savais que la situation ne te plaisait pas mais à ce point ...
- Mon père a ... dépasser les bornes. Alors je suis parti. Mais je n'avais pas beaucoup de temps alors je n'ai pas réfléchi à une destination précise. Puis je me suis rappelé que tu étais à Paris et je suis venu en espérant que tu ne sois pas parti.
- Pourquoi pensais tu ça ?
Et bien tu ne répondait pas à mes lettres ...
- Attend quoi !? Mais bien sûr que si !
- Oh le salaud, murmura rageusement Émillia.
Il y eu un moment de blanc entre les deux cousins puis d'Artagnan demanda:
- D'ailleurs, il a fait quoi ton père pour que tu veuille t'enfuir ?
- Euh ... et bien ...
Heureusement pour Émillia, des bruit de sabots se firent entendre. Trois cavaliers vêtus de l'uniforme des mousquetaires arrivèrent à leur tour sur la place. D'Artagnan murmura à l'oreille de sa cousine que les trois hommes étaient ses amis et compagnons d'arme. Il se fit couper par l'un d'entre eux.
- Alors d'Artagnan, tu te lasse déjà de Constance ? C'est dommage vu le temps que tu as mis à la faire tomber sous ton charme !
Les deux autres se mirent à ricaner.
- Mais non mon cher. Je te présente ma cousine Émillia. Elle vient d'arriver sur Paris.
- Bonjour mademoiselle. Ravi de faire votre connaissance, dit l'un d'entre eux en tendant la main. Aramis.
Elle lui sera la main. Un homme qui semblait un peu plus âgé que les autres lui dit.
- Bienvenue Émillia. Porthos.
La jeune femme vit du coin de l'œil Aramis donner un coup de coude au dernier mousquetaire qui grommela:
- Bonjour.
D'Artagnan se rapprocha de sa cousine et lui chuchota.
- Ne fait pas attention à Athos. Il a du mal à accorder sa confiance, surtout au femme. N'y vois rien de personnel, c'est un petit problème avec son ex-femme qui veut nous pourir la vie.

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