Chapitre 23: Deux ames qui se retrouvent

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Émillia était assise sur une chaise a coté du lit ou dormait le dauphin. Cela faisait trois jours que le bateau était parti d'Angletterre. D'Artagnan et Aramis se relayait jours et nuits pour surveiller Milady. Porthos et Athos essayait de les aider pour qu'ils puissent se reposer mais dès qu'Aramis les voyait, il les forçait à retourner se coucher. La nuit commençait à tomber quand Athos entra dans la chambre d'Émillia, un plateau repas à la main. Voyant qu'elle somnolait sur la chaise, il la secoua pour qu'elle se reveille. 

- Athos ? Mais qu'est ce que tu fais là ? 

- Aramis m'a laisser t'apporter un repas car tu n'est pas venue mangé tout à l'heure. 

- Oh merci. 

- Tu sais, le lit est plus confortable pour dormir. 

- Je dois surveiller le dauphin. 

- Si tu veux je peux m'en occuper le temps que tu dormes un peu. 

- Non il faut que tu te repose. Nous arrivons à Paris demain et tu es encore convalescent. Tu as plus besoin de sommeil que moi.

- Aller pense un peu à toi dans cette histoire Émillia, soupira-t-il. 

- Non je dois protéger le dauphin. C'est le futur roi de France, pas le fils de monsieur et madame tout le monde ! Je me reposerais quand il sera en secuité au palais. Sa santé et sa sécurité valent plus que la mienne.  

- Sort au moins un peu. Pose le petit sur mon lit comme ça Porthos pourra le surveiller de loin. Juste une heure. Après tu le récupère si tu veux. Mais ça fait trois jours que tu n'a pas bougé de cette chaise. 

 - D'accord. Mais seulement parce que tu insistes. 

Athos pris l'enfant et l'ammena dans la chambre d'a coté pendant qu'Émillia mangait son repas. Quand il revient, elle posa le plateau et se leva. Il lui pris la main et la fit sortir de la chambre sans remarquer qu'elle rouissait à son contact. Ils s'arretèrent devant la rambarde du bateau à observer le soleil couchant. 

- Tu avais raison. L'air frais fais vraiment du bien. 

- Voyons j'ai toujours raison ! 

Elle explosa de rire. Toutes ses inquiétudes s'envolaient au gré du vent , depuis se bateau qui s'approchait peu à peu des cotes françaises. Tout à coup, le bateau tourna brusquement. Émillia perdit l'équilibre et tomba sur Athos. Les deux amis s'écrasèrent au sol. La jeune femme se décala rapidement, les joues rouges. Elle lui dit : 

- Je suis désolée. 

- Ce n'est pas grave. 

- Je t'ai fait mal à la jambe ? 

- Non, ce n'est rien. 

- Tu es sur ? 

- Oui mais pourquoi t'inquiètes tu autant pour moi ? 

- Parce que ... Parce que nous sommes amis, répondit-elle d'une voix peu convaiquante. 

- Pourtant tu ne t'occupe pas autant de Porthos. Dis moi la verité, s'il te plait. 

- Parce que je t'aime. 

Elle se releva immédiatement et s'éloigna pour aller au bord de la rambarde. Sa reponse ne fut qu'un murmure mais Athos en saisi tout les mots et se figea. "Elle aussi" pensa-t-il. Il repris ses esprits et se releva brusquement, ignorant la légère douleur à sa jambe. Il s'arreta à coté d'Émillia. Cette dernière essaya de s'éloigner mais il lui attrapa le poigné pour qu'elle se tourne face à lui. 

- Je suis ridicule, dit-elle 

Il la regarda dans les yeux puis approcha lentement son visage vers celui de la jeune femme pour posé ses lèvres sur les siennes. Après leur baisé, Athos posa son front sur celui d'Émillia et dit : 

- Tu n'es pas ridicule. Tu ne sera jamais ridicule pour moi. 

Elle lui sourit avant de l'embrasser de nouveau. Il lui dit :

 - J'ai de la chance d'être avec une femme comme toi. 

- Moi aussi je t'aime. 

La nuit était tombée alors Émillia ajouta. 

- Il faut que aller se coucher sinon Aramis va m'accuser de te surmener. En plus, le bateau arrive tot demain matin. 

- D'accord. 

Ils se dirigèrent vers la chambre d'Athos. Émillia recupera le dauphin, souheta une bonne nuit à son amant et se rendit dans sa cabine. En regardant l'enfant endormi dans son lit, elle se dit qu'avec des mousquetaires comme ses amis, le futur roi sera en sécurité. Parce qu'il sera roi, et l'un des plus grands. Elle le savait. 


Une vie de mousquetaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant