3 jours après la dispute, Hao m'appelait, je décrochais.
- Salut Hanbin, on pourrait se voir ?
- tu peux me le dire au téléphone ?
- c'est pour le travail.
- qu'est-ce qu'il se passe.
- on aurait des choses à te demander pour l'adaptation.
- je passe cet après-midi.
- ok, je passe le message
- a to-
- ah attend ! T'es pas obligé de repartir, tu peux rester..à la maison ce soir.
- hum.
Ce midi, après avoir mangé un bout, je prenais la route pour aller à l'agence.
Lorsque j'arrivais, le directeur m'accueillait avec joie et m'ouvrait la salle de réunion, en disant qu'il revenait.
Les employés étaient tous là, la réunion commençait.
Tout allait bien jusqu'à ce que je pose le regard sur un des hommes, sûrement le plus âgé, qui jouait d'un regard pervers destiné à Hao.
J'essayais de garder mon calme et de reprendre mon sérieux, mais je remarquais plusieurs fois son regard insistant.
Lorsque Hao se levait pour distribuer un exemplaire d'un document à tout le monde, cet homme faisait semblant de s'étirer pour toucher les fesses d'Hao.
J'étais prêt à exploser mais il fallait que je garde mon calme.
- tiens Zhang Hao, tu peux aller chercher du café pour tout le monde s'il te plaît.
- bien sur, je reviens toute suite.
Cet homme suivait Hao, et je prétextais une envie pressante pour les suivre.
Caché derrière le mur, j'observais à contre cœur ce que j'avais devant mes yeux.
Hao faisait du café, en essayant de rejeter les avances du pervers.
Sa main qui courait sur sa taille et qui descendait sur ses fesses, Hao qui reculait, j'avais tout filmé.
Je remontais, et j'attendais qu'ils reviennent. Une fois revenu, j'intervenais.
- excusez moi d'interrompre cette réunion, mais j'ai quelque chose à dire.
- oui, allez y.
Je pointais du doigt le pervers, en demandant.
- c'est amusant ? Oui vous. C'est amusant ce que vous faites ?
- pardon ?
- pardon ? Vous voulez voir ce qu'il vient de se passer ?
Je montrais la vidéo à l'entièreté de la salle.
- donc, c'est amusant ?
- très.
Hao vient de quitter la pièce, il doit
se sentir humilié.
- si je peux rajouter quelque chose, je vous ai déjà vu toucher Zhang Hao sans sa permission.
- moi aussi.
- moi aussi.
- et c'est si difficile d'en parler ? Demandais-je ?
- non..mais...
Le patron quittait la salle avec le concerné, et je quittais également la salle pour chercher Hao.
Je le trouvais dans les toilettes, assis contre le mur, entrain de déverser toutes les larmes de son corps.
- Hao...
Je m'asseyais près de lui, et je prenais sa main.
J'attendais qu'il se calme.
- tu veux un câlin ?
