amour en ligne (djilsi x maxime)

Chapitre 2

Aussi confus que vous sur ce qui venait de se passer, je fis le chemin du retour seul puisque djilsi m'avait planté après m'avoir frappé. Un sentiment de tristesse m'envahit alors que je franchissais le seuil de ma porte, mais il fut rapidement remplacé par une sensation de surprise. Là, assis à table chez moi, Djilsi regardait des vidéos. La table était dressée et deux délicieuses pizzas trônaient devant nous. J'étais à la fois ému et étonné. Je ne l'imaginais pas si romantique.

Maxime : laisse moi deviner t'es passé par la fenêtre de ma cuisine parce qu'elle était ouverte ? 

Djilsi : Bingo, bref arrête de parler et viens manger les pizzas vont refroidir. 

Je pris place sur la chaise à coté de lui et je me mis à la fixer. 

Maxime : Tu as des problèmes de bipolarité ? tu me frappes alors que je viens de te dire que je suis malade et tu t'introduis chez moi sans mon autorisation pour manger de la pizza. 

Djilsi : J'ai regardé sur internet ta maladie elle existe même pas. 

Maxime : Bien sur que si j'ai un diagnostic mais elle est tellement rare qu'elle est même pas référencé sur internet... 

Djilsi : J'ai deux théories, la première change de médecin c'est un mytho et la deuxième c'est pas un médecin dont tu as besoin mais d'un psychologue. 

Il commençait à sérieusement me fatiguer, si je dis que la Rougitopathie existe c'est qu'elle existe. Je pris alors une part de pizza et la lui enfonçai dans la bouche pour le faire taire.

Maxime : Sid je t'aime beaucoup mais parfois tu es trop bruyant. 

Sidjil : hmph hmph hmppppph

traduction de l'auteure : tu vas me le payer. 

Maxime : Oui oui allez mange. 

Alors que j'allais attraper une part de pizza, Sidjil saisit ma main et me tira de ma chaise, nous rapprochant l'un de l'autre. Il y avait des traces de pizza sur sa barbe, ce qui était à la fois dégoûtant et étrangement séduisant.

Sidjil : depuis quand tu es aussi insolent que ça? 

Maxime : lâche moi t'es trop proche ça sens pas bon.

À peine avais-je fait ce commentaire qu'il me tira encore plus près de lui, nous rapprochant jusqu'à ce que nos souffles se mêlent. Je sentais mes joues chauffer et mon coeur s'emballer. On était si près que j'étais à peu près sur qu'il entendait mon coeur battre. 

Sidjil : les symptômes de ta rougitopathie ne se déclenchent que quand tu es proche de moi ? 

Je le repoussai pour recréer une certaine distance entre nous, me donnant ainsi l'occasion de reprendre mon souffle, la chaleur de l'instant devenant presque étouffante.

Maxime : t'es trop con, bref moi je mange j'ai faim. 

Je n'osais pas le regarder mais je sentais son regard sur moi et je devinais son sourire. Le reste du dîner se passa sans encombre, mais ce n'était pas comme d'habitude. J'avais l'impression que quelque chose avait changé entre nous.

Sidjil : Il est tard tu trouves pas ? je pense qu'il est plus sage que je reste directement dormir ici. 

Sans même attendre ma réponse, il se dirigea vers ma salle de bain, j'imagine qu'il avait pris sa décision avant même de venir ici. Profitant de son absence dans la salle de bain, je pris le temps de réfléchir à ce qui s'était passé plus tôt. Peut-être que je me prenais trop la tête, mais j'avais l'impression fugace qu'il y avait eu une certaine tension entre nous, ne serait-ce qu'un instant.

Sidjil : elles sont ou tes serviettes et y'a moyen tu me prêtes un pyjama pour la nuit?

Seuls les pieds de Djilsi étaient visibles dans mon champ de vision, mais une flaque d'eau commençait à se former autour d'eux. Horrifié, je levai les yeux pour découvrir qu'il était complètement nu dans mon salon. C'est une dinguerie de faire ça personne lui a appris la pudeur ? Je pris une des part de pizza qui restait et je lui balançait dessus. 

Sidjil : mais pourquoi t'as fais ça, je viens de me laver et maintenant je suis sale.

Maxime : et bien re lave toi, personne t'as appris que c'est super bizarre de se promener tout nu chez les gens. 

Sidjil : mais t'es mon meilleur pote on s'en fou non ? 

meilleur pote ? aÏe 

Maxime : peu importe retourne te laver je te poserais tout ce dont tu as besoin devant la porte

Sidjil : ça va, je trouvais ça drôle pas besoin de t'énerver comme ça...

                                                                                    fin du chapitre 2