Chapitre 7

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Maxime : Bien sûr que je veux être avec toi, depuis longtemps d'ailleurs, t'es juste trop lent.

Il sourit doucement avant de me prendre par la taille pour me ramener près de lui. Ce simple geste suffit pour me mettre dans tous mes états. Mon cœur, lui, battait si vite que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma cage thoracique, et mes joues, elles, avaient changé de couleur...

Djilsi : T'as toujours la rougitopathie ?

Maxime : Tu vas finir tout seul très vite si tu continues.

Il ne fit pas attention à ce que je disais et posa délicatement ses lèvres sur les miennes, elles étaient douces et avaient un léger goût de donut sucré au sucre. J'avais rêvé de ce moment de nombreuses fois mais rien ne surpassait ce que j'étais en train de vivre.

Djisi : Bref, viens, je te ramène chez toi, on continuera là-bas. J'ai trop d'ennemis pour rester dans un parc aussi tard.

Maxime : Tu parles du sans-abri à qui t'as menacé de brûler la maison.

Djilsi : Au lieu de dire des bêtises avec ces jolies lèvres, tu devrais les garder pour autre chose.

Il ne me laissa pas le temps d'assimiler ses paroles qu'il me tira pour partir. Nous nous mîmes à courir sur le chemin du retour, le vent caressant nos sourires euphoriques. J'avais l'impression d'être dans un rêve, mais cette fois-ci, il était bien réel.

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Arrivé chez moi, nous reprîmes là où nous nous étions arrêtés avant que Sidjil ne soit parcouru par un éclair de je ne sais trop quoi.

Djilsi : Attends, tu comptes le dire aux autres qu'on est ensemble ?

Maxime : Oui, mais peut-être pas tout de suite. On peut y aller doucement, apprendre à nous découvrir sous un autre angle d'abord, puis le dire aux autres...

Djilsi : Dis-le au moins à Jordan pour qu'il arrête de te trainer autour.

Maxime : Moh, être jaloux ça te va vraiment bien.

Djilsi : Je ne suis pas jaloux, je ne l'aime juste pas. Donc par solidarité, tu dois ne pas l'apprécier aussi.

Maxime : De un, c'est vraiment un argument de merde, de deux, je lui dirai, t'inquiète.

Djilsi : Je m'en fous que ce soit un argument de merde, je suis ton copain donc personne ne te tourne autour, personne ne t'invite au restaurant. Je serais le seul à faire tout ça avec toi, tu ne manqueras de rien avec moi, ne t'inquiète pas.

Maxime : Et YouTube, fin nos abonnés, on leur dit ?

Djilsi : Comme tu veux toi, moi je suis prêt à le crier sur tous les toits, mais si toi il te faut un peu de temps, vas-y. Mais abuse pas quand même.

Maxime : C'est une dinguerie. En tant que pote, t'es trop con, mais en tant que copain, t'es grave sage. Un vrai moine tibétain.

Djilsi : Copain... J'adore ce mot. C'est parce que j'ai été bête pendant trop longtemps de ne pas savoir que c'était toi qui me manquais, dont j'avais besoin. C'est trop tard maintenant que tu as dit oui, tu es coincé avec moi à tout jamais.

Maxime : Comme si j'allais me plaindre. Je t'aime, Sid.

Djilsi : Je t'aime aussi, Maxime.

amour en ligne (djilsi x maxime)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant