amour en ligne (djilsi x maxime)

Chapitre 4

Il me fallut du temps pour m'endormir, mon esprit était tourmenté : djilsi agissait de manière étrange mais niait toute accusation. 

A mon réveil il était déjà parti, ne laissant derrière lui aucune trace et me laissant seul le coeur lourd de question et d'incertitudes. Si seulement j'osais lui poser les question qui me tourmente, lui faire part de mes incertitudes peut être que les choses ne seraient pas aussi étranges qu'elles le sont actuellement. J'étais perdu dans mes pensées quand soudainement mon téléphone se mit à sonner. 

Maxime : Allo ? 

Sidjil : Allo max ? c'est sid je voulais te laisser un message mais y'a un sdf qui m'a volé mon téléphone, bref c'est pas le soucis, je suis parti plus tôt car j'avais un rendez-vous avec la production concernant une nouvelle vidéo, tout ça pour te dire de ne pas t'inquiéter. 

Maxime : Tu t'es trompé de numéro personne ne s'inquiète pour toi ici. 

Sidjil : Attends je te rappelle après il revient. T'approches pas ou je brûle ta maison.

Je mis fin à l'appel avant de m'effondrer sur le sol glacial (c'est faux on est en été), pourquoi mon amour pour lui était-il si intense, si déchirant ? En quelque temps seulement il était devenu mon univers, mon soleil. Mon esprit était occupé par sa personne, mes journées étaient rythmées par sa seule présence. En quittant ma maison il avait emporté mon coeur me laissant avec un vide dans la poitrine que lui seul pouvait combler. 

Les jours passait et depuis ce fameux appel, je n'avais plus de nouvelles de djilsi. Mes journées devenaient un mélange flou de solitude et de travail acharné, je m'accrochais désespérément à ma caméra pour éloigner la douleur persistante de mon coeur brisé. Chaque scène que j'écrivais, chaque vidéo que je tournais, me rappelaient djilsi. Mon esprit tourbillonnait dans un chaos d'émotions inexprimées, me laissant désorienté et vulnérable. Le vide qu'il a laissé derrière lui devient de plus en plus insoutenable, comme si j'étais condamné à être malaimé, et à errer seul dans ces ténèbres sans espoir. Le chagrin me consume, je suis prisonnier d'un amour que je ne peux laisser partir. 

Après mon mélodrame je descendis dans le salon ou je vis à ma grande surprise djilsi cuisiner. 

Maxime : T'avais pas rendez vous avec ta prod ? 

Djilsi : Si mais j'ai finis depuis longtemps, je cuisine pour me faire pardonner d'être parti sans te le dire ce matin. 

Maxime : Je suis toujours pas fâché. 

Djilsi : Même si t'es pas fâché j'avais envie de cuisiner pour toi alors mets la table j'ai bientôt finis. 

Maxime : c'est chez toi ou chez moi ici. J'ai l'impression de m'être trompé de maison. 

Djilsi : C'est chez nous. 

Maxime : Tu m'aides à payer les impôts ? 

Djilsi : Non mais je t'aide à y vivre, bref à table. 

Nous nous mîmes à manger ses donuts sucrés au sucre, il était étonnamment pas mauvais cuisinier, pas qu'il soit bon non plus mais sa cuisine était correcte. 

Djilsi : Je voulais ton avis sur quelque chose, Une personne m'a déclaré sa flamme. 

Je manquai de m'étouffer, qui est ce fils de pute que j'aille lui casser les dents. 

Maxime : Et ? 

Djilsi : J'aime bien cette personne mais pas au point de vouloir sortir avec elle. 

Maxime : C'est simple alors tu lui dis non. 

Si jamais je découvre qui est cette personne j'insulte tout son arbre généalogique. 

Djilsi : Ok merci. 

Maxime : C'est tout ?

Djilsi : Bah oui tu veux que je dises quoi d'autre.

Maxime : Je sais pas je m'attendais à plus important, t'aurais pu prendre cette décision tout seul. Répondis-je perplexe.

Djilsi : J'aurais pu la prendre seul mais je voulais ton avis. 

Il attrapa le pied de ma chaise et la tira près de la sienne, rapprochant nos deux corps l'un de l'autre. Cependant sa poigne devait être trop forte puisqu'elle fit céder le pied de la chaise me faisant tomber par terre.

Maxime : Mais c'est une dinguerie de tout casser comme ça. 

Sidjil : fais un poirier maxime

Maxime : J'ai un bac montagne. 

il me remit un coup de pied dans les tibias.

                                                                       fin chapitre 4