Chapitre 5
Promenons-nous dans les bois...
Damon
Le réveil est quelque peu brutal. Je me redresse lentement, j'ai mal au crâne, j'ai soif et je n'ai aucune motivation pour rien. Ma main frôle quelque chose sous les draps, j'ai instinctivement un mouvement de recul avant de soulever la couverture. Une cascade de boucles blondes recouvre des épaules à la peau dorée. Les images de la soirée me reviennent progressivement même si elles ressurgissent dans le désordre. La jolie blonde de Vadim a finalement passé la nuit avec moi apparemment. Je quitte le lit sans faire trop de bruit, je n'ai pas envie de la réveiller. Je ne suis pas encore assez en forme pour tenir une discussion et je ne suis pas le genre à mettre dehors les filles sans ménagement. Je vais opter pour la fuite, ce sera toujours plus classe, d'autant plus que je ne peux pas me permettre d'être en retard pour la remise des traqueurs. Personne n'a envie de s'attirer les foudres de Dante ou de se voir privé de permissions et donc de repos.
J'avale rapidement un café suivi d'un médicament anti gueule de bois plus communément connu sous le nom d'ibuprofène puis je file sous la douche. Le contact de l'eau chaude me fait un bien fou et me sort un peu de ma léthargie. Je profite de ce moment, je l'éternise, je lutte avec l'envie de partir d'ici, de me barrer très loin et ne plus revenir sur mes pas. Je sais que cette idée est complètement stupide, le Centre me retrouverait sans aucune difficulté. Ses hommes ont des yeux partout, c'est limite flippant. Je n'ai pas envie qu'on m'insère une puce de merde sous la peau, je n'ai pas envie d'être suivi en permanence et j'ai encore moins envie de me retrouver dans une forêt à chasser des gonzesses qui se prennent pour des magiciennes. Qu'on foute le feu à leur village perdu et qu'on nous laisse enfin en paix !
Tandis que mes pensées m'assaillent de toutes parts, je suis brutalement ramené à la réalité lorsque j'entends la porte de la salle de bains s'ouvrir doucement. Je coupe l'eau et me penche pour découvrir la jolie blonde, entièrement nue, se diriger vers moi, un sourire malicieux sur les lèvres. Cette journée ne sera peut-être pas complètement foutue.
Elle me fixe de ses grands yeux bleus, visiblement pas gênée d'être dévêtue et avance de manière féline, sûre d'elle. Des filles comme elles, j'en ramasse à la pelle. Elles se ressemblent toutes. Mais ça me va. Je ne cherche pas le grand amour, je n'ai rien à offrir, mon avenir est déjà tout tracé. Je me pousse pour la laisser entrer dans la cabine de douche sans un mot. Elle n'est clairement pas venue pour discuter. Sans me quitter du regard, elle enroule ses bras autour de mon cou et me sourit. Je la soulève sans ménagement et la plaque contre la vitre en enfouissant ma bouche dans son cou. Je ne cherche pas à être tendre, je ne fais pas dans le romantisme, ce n'est pas mon truc mais ça doit lui convenir puisqu'elle en redemande ce matin. Je m'enfonce en elle en lui arrachant un cri de surprise, l'idée de me faire implanter une puce me rend nerveux, j'ai besoin de me décharger, de me vider l'esprit même si c'est de manière un peu brutale. Tant qu'elle ne m'arrête pas, je prends ça pour un accord. Elle plante ses ongles dans mon dos, resserre ses jambes autour de mes hanches, appréciant visiblement mes va-et-vient de plus en plus violents. Mes mains agrippent ses fesses, mes doigts s'enfoncent avidement dans sa chair, je ne sais même pas comment elle fait pour ne pas avoir mal. Je l'entends soupirer et me murmurer d'aller plus vite, plus loin. Aucun problème, là tout de suite je veux bien être à son service, quitte à défoncer la paroi en verre, je m'en branle.
La jolie blonde me repousse pour poser ses pieds au sol, elle se mord les lèvres en me défiant du regard puis se retourne, les mains posées à plat sur la vitre. Elle écarte légèrement les jambes, m'offrant une vue superbe et tentante sur son cul. J'agrippe ses hanches et la pénètre. La position ne va pas m'aider à faire dans la durée, je suis encore plus excité qu'auparavant, c'est limite de la torture. Je lâche sa taille pour attraper ses seins qui se balancent au rythme de nos corps qui s'entrechoquent.
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Un si joli chaperon rouge
ParanormalUne ville sans époque Un village aux allures de conte de fées Un centre qui forme des chasseurs de sorcière qu'on appelle les loups Une forêt immense et sombre Et Un joli chaperon rouge... Voici les ingrédients magiques et mystérieux qui composent c...