Milles vies - Baji Keisuke

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Elle observa la chaîne face à elle qui pendait entre les doigts de Baji, elle ne pensait pas revoir ce bijou un jour malgré qu'il représentait tant pour elle, un passé chaleureux malgré les malheurs de sa famille, un amour vrai qu'elle ne pouvait malgré toute la force qu'elle y mettait ignorer.

Son poing partit tout seul dans la joue de Baji, le faisant basculer en arrière à terre.

A peine avait-il le temps de poser sa main sur sa joue pour apaiser la douleur qu'elle venait de lui sauter dessus, le chevauchant sur sa taille pour valser son autre poing dans son visage.

Il posa simplement ses mains sur les cuisses de Lyanne, resserant ses doigts sur son pantalon se laissant frapper encore et encore.

"Tu n'as pas le droit." Dit-elle en s'effondrant entre la haine et la tristesse.
"Tu ne peux pas décider de ma vie, tu devais me laisser crever ... j'aurais 1000 fois préféré ça !"

Baji observait la jeune femme face à lui qui n'avait même plus la force de le frapper correctement au fur et à mesure qu'elle parlait.
Ses yeux bleus étaient complètement brouillés par ses larmes qui finissaient leurs courses sur Baji.

"Je suis là... je ne te laisserai plus jamais ma belle."
Il l'attrapa dans ses bras, lui bloquant ses poings contre son torse et sa tête dans son cou toujours à même le sol.

Lyanne n'arrivait pas à parler, ses jambes étaient comme du coton et son corps douloureux de toutes ses émotions et pensées qu'elle subissait aujourd'hui.

Baji frotta doucement son dos, ne relâchant pas la moindre pression sur elle.
Sa lèvre était légèrement enflée et saignante des coups qu'il c'était prit, il aurait sûrement un œil au beurre noir le lendemain mais il s'en foutait complètement, à ce moment précis elle était là seule préoccupation à ses yeux.

Il fini par lui relever sa tête, fixant ses yeux perçants et essuyant ses joues avec son pouce puis posa ses lèvres sur son front.

Malgré toute la haine qu'elle avait pour lui, malgré les innombrables cauchemars qu'elle avait eu chaque nuit elle ne pouvait s'empêcher de de se sentir enfin protégée et à l'abri dans ses bras, se sentant enfin à sa place.

Peut être était-ce encore un rêve, peut-être se trompait elle, peut être allait-elle encore plus souffrir en tombant dans ce piège mais elle s'en fichait.

Elle caressa la lèvre de Baji pour lui retirer le sang qui coulait encore légèrement, le faisant légèrement grimacer de douleur.

Comme un pardon, un drapeau blanc ou peut-être une bêtise, elle l'embrassa.

Baji écarquilla légèrement les yeux, surprit de cette situation rêvée et remonta ses mains pour lui attraper son visage, l'empêchant de se retirer trop rapidement.

"On est tous là pour toi, Chifuyu t'attend toujours, les jumeaux aussi t'ont cherchés ... ta famille t'attend ..."
Chuchota-t-il en rompant enfin le baiser.

"J'ai peur." Dit-elle également à voix basse.

"Je sais mais tout ira bien, fais moi confiance... même si c'est dur."

Il souria à le jeune femme puis reposa ses lèvres contre les siennes.

Lyanne glissa sa main dans ses cheveux attachés, retirant le chignon qu'il portait pour le revoir comme il avait toujours été.

"Tu n'as jamais aimé mes cheveux attachés hein ?"

Elle hocha la tête, observant chaque parcelle de son visage, caressant sa légère barbe du bout des doigts.
"Quand tu attachais tes cheveux, tu revenais toujours en sang..."

Il attrapa la chaîne qui était tombée au sol et l'attacha au tour du cou de Lyanne.
"On réparera le pendentif... on réparera tout ce qu'on a cassé ensemble d'accord ?"

Baji plaça ses mains sur ses hanches toujours à moitié assise sur lui, reprenant ses milliers de baisers pour rattraper ses années perdues.

Lyanne perdait le contrôle de son corps, ne pouvant s'arrêter ses preuves d'amour qu'elle attendait depuis longtemps.

Baji le sentait bien mais ne pouvait l'aider à se calmer car lui même n'en avait pas la moindre envie.

Au lieu de l'aider il se releva la soulevant pour s'asseoir sur le perron alors qu'elle ne retirait pas ses bras de son cou malgré ses joues enfin séchées.

Entourés des haies et des grands arbustes qu'elle entretenait depuis des années, elle se sentait à l'abri de tout.

Baji glissa ses mains sur son chemisier tout en lui embrassant son cou, le mordant à quelques reprises comme il en avait l'habitude.

Assise sur ses genoux, elle soupirait de plaisir à chaque petits pincements qu'elle ressentait sur sa peau.

Elle détacha doucement son chemisier laissant apparaître son soutien-gorge fait de dentelles au yeux de Baji qui se mordait la lèvre à cette vision.

Il lui embrassa son sternum, lui détachant complètement son chemisier avant de rattaquer ses lèvres à nouveau.

Sa langue prit possession de sa bouche alors qu'elle plantait ses ongles dans la nuque du garçon tant tout était intense pour elle.

Baji ne tarda pas à retirer sa propre chemise tachée de quelques gouttes de sang pour se coller peau à peau à elle.

"Je ne veux pas te forcer..." dit-il entre deux baisers.

"Arrêtes de réfléchir."

Il souria à nouveau devant cette phrase et la coucha sur le bois du perron embrassant son cou, son sternum son ventre et le bord de son pantalon tout en la dominant.

Baji détacha sa ceinture puis glissa la tirette de son jean laissant son boxer légèrement dépasser.
Lyanne faufila sa main pour lui faire glisser le pantalon, permettant ainsi une meilleure vue sur son corps.

"J'ai pensé à toi tous les de jour de ma vie." Dit-il en lui enlevant également son pantalon.
"Tous les putains de jour." Répèta-t-il  avant de l'embrasser à nouveau.

Elle se sentait bouillir, étonnement quelques larmes coulaient à nouveaux, peut être du à tant d'émotions, que Baji embrassa pour faire disparaître.

"Je t'aime" Dit-il d'une voix grave en lui caressant doucement la joue tout en fixant ses iris.

Lyanne détourna son regard gênée.

"Tu n'as pas à me le dire... je n'attend pas de réponse de ta part... laisses moi juste prendre soin de toi."

Elle hocha la tête et l'embrassa, de plus en plus passionnément se frottant à son corps brûlant la faisant paraître minuscule à côté de lui.

Ses doigts se faufillaient sur son boxer contre son érection, caressant delicament son membre ce qui lui provoquait quelques gros soupirs de plaisir contre l'oreille de la jeune femme ne tardant pas à presque lui arracher son sous-vêtement tant il n'en pouvait plus.

L'un contre l'autre, leurs corps et sentiments à nue, rien ne semblait pouvoir les stopper à présent, tant de mal avait été fait et tout prendrait du temps pour réparer ce passé douloureux.

Leurs mains tenues et leurs doigt entrelacés, Baji la fixait la respiration haletante alors que ses premiers coups de hanches la faisaient frissonner.

Il la possédait enfin à nouveau profitant de chaque instants et sensations qu'ils vivaient ensemble.