Journal d'une famille

Jour 25

Jour 25,

Cher journal,

Aujourd'hui a été une journée riche en événements et en nouvelles.

Je n'ai pas trop de temps devant moi, je vais reprendre dès maintenant.

Aujourd'hui, notre réveil a été identique aux autres jours grâce au chant du coq.

Dès notre réveil, nous savions que la journée allait être chargée et que nous devions pas perdre de temps, et ce dès le matin.

Ainsi, lorsque nous étions debout, Lomasi m'a chargé des tâches habituelles avec nos animaux tandis qu'elle s'occupait de nourrir et de préparer nos rayons de soleil avec Pavati.

J'ai enfilé mes vêtements de la veille et je suis sorti m'occuper des poules.

Nous avons un nouveau poussin qui a percé sa coquille, nos poules vont bien et Erma est aussi heureuse que depuis que nous l'avons adoptée. D'ailleurs, elle a produit une quantité importante de lait qui nous serait bien utile.

Lorsque je suis rentré, j'ai englouti mon petit-déjeuner qui était composé d'un porridge chaud, d'une pomme et d'une tartine beurrée.

Je me suis empressé de faire la vaisselle tandis que je voyais du coin de l'œil Lomasi qui habillait Nahima de sa tenue du dimanche et Pavati qui divertissait Talasi et Viho qui cherchaient à se débarrasser de leurs vêtements.

Je les comprends un peu, le tissu est assez désagréable sur la peau.

Une fois la vaisselle rangée, je me suis douché assez rapidement et je me suis habillé de ma tenue du dimanche.

Une fois que j'étais habillé, j'ai pris Talasi dans mes bras tandis que Lomasi venait vers moi dans sa tenue du dimanche avec Viho dans ses bras. Nahima était dans les bras de Pavati, elle aussi dans son habit d'apparat.

Nous nous sommes tous rendus à la chapelle de la ville, qui me surprend toujours autant.

Une petite foule de monde était déjà présente devant le bâtiment, dont l'amie de Lomasi qui la saluait de loin.

Néanmoins, Lomasi et moi cherchions du regard deux personnes pour leur demander quelque chose qui nous tenait à cœur et que nous n'avions pas pu demander.

Alors que la foule commençait à rentrer et que la messe allait débuter, nous avions vu les deux personnes que nous attendions.

Charlie-Éden nous a rejoint précipitamment avec son fiancé, s'excusant de leur arrivée tardive, tandis que ma collègue de travail s'approchait. Elle était aussi en compagnie de son époux qui l'aidait à marcher, sans aucun doute à cause de son ventre proéminent. J'espérais pour elle que sa rencontre avec la parentalité serait aussi agréable que la mienne.

Une fois que nous étions tous là, nous sommes entrés dans la chapelle et sommes allés sur une même rangée de bancs.

Au cours de la messe, le maître de cérémonie nous a appelé devant l'autel avec nous bouts de chou avant d'appeler Charlie-Éden et Stéphanie.

Les deux étaient surprises mais une fois à nos côtés, Lomasi a demandé à Stéphanie de porter Viho tandis que je passais Talasi à Charlie-Éden qui souriait une fois l'enfant dans ses bras.

Une fois nos rayons de joie dans leurs bras, le maître de cérémonie a annoncé que Lomasi et moi avions une demande à formuler, et il nous a laissé la parole.