Jour 18

4 2 0
                                    

Jour 18,

Cher journal,


Aujourd'hui a été une journée particulièrement remplie pour nous deux.

L'accouchement est pour bientôt, alors il a fallu faire beaucoup de choses pour que Lomasi puisse se ménager à l'arrivée de notre enfants. Ou de nos enfants, mais j'en reviendrai plus tard.

Pour le moment, reprenons la journée.


Aujourd'hui, je me suis levé bien avant le chant du coq pour réaliser quelques petites choses avant le réveil de Lomasi. C'était une surprise pour elle, il valait mieux se dépêcher.

Dès que je me suis habillé, je suis sorti de la maison avec mon matériel de pêche que j'ai posé dans une brouette et j'ai récupéré l'une des pastèques géantes que nous gardions à l'ombre et au sec.

Elle n'avait pas tourné et heureusement.

Une fois la pastèque chargée, je suis allé jusqu'au coin de pêche en poussant la brouette. Elle pesait un peu sur les bras mais je savais que la surprise en volait le coup.

Au coin de pêche, j'ai sorti tout le matériel nécessaire pour commencer à attraper des poissons pour parfaire le prix que le vendeur m'avait donné. Je ne savais pas si la pastèque à elle seule parvenait à couvrir les frais mais je voulais être certain d'avoir suffisamment à proposer.

Je suis resté une heure à attraper des pêches, remontant deux perches et une truite.

Et au moment où je pensais à ranger mes affaires, il y a eu ce poisson qui a mordu à l'hameçon. Un poisson lourd, qui m'a demandé beaucoup d'effort pour le remonter.

Je venais de remonter un poisson Tambaqui, à la taille quasiment équivalente à celui que j'avais relâché des jours plus tôt.

Aujourd'hui, j'ai pris la décision de ne pas le remettre à l'eau.


Lorsque je suis arrivé à la nouvelle zone de marché, j'ai croisé Waneta qui venait d'arriver et qui se rendait également au marchand.

Nous avons rejoint le stand ensemble tout en discutant de quelques petits sujets banals et lorsque le marchant nous a vu approché, j'ai remarqué qu'il semblait surpris.

Enfin, surpris par le contenu de ma brouette.

Devant le stand, j'ai salué l'homme qui semblait légèrement surmonter sa surprise et il m'a dit qu'il ne s'attendait pas à tant.

Alors que nous discutions du marché que nous avions, le marchand m'a annoncé qu'il m'échangerait autre chose en plus des trois bocaux de coulis de chocolat.

Après avoir soupesé la pastèque, il m'a confirmé qu'elle valait à elle-seule deux bocaux. Et lorsque je lui ai montré les poissons, notamment le Tambaqui, il m'a juste demandé de les vider le temps qu'il ne sortait les produits que j'avais réservé.

Je ne m'attendais pas à recevoir quatre bocaux de coulis de chocolat ainsi qu'un sac en tissu d'au moins une demi-livre de grain de café.

Et le marchand refusait de revenir sur sa proposition alors qu'ils étaient difficile d'obtenir des grains de café. Apparemment, je lui avais offert bien assez pour me permettre celui, surtout avec le poisson Tambaqui qui valait « son petit pesant d'or » comme il me l'a dit.


Une fois que j'avais la surprise pour Lomasi en ma possession, et plus encore, j'ai pris le chemin du retour en compagnie de Waneta qui finissait également ses commissions.

Journal d'une familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant