Jour 6,
Cher journal,
Aujourd'hui a été une journée très fatigante. Encore plus fatigante que les autres jours, alors que je n'ai pas fait grand chose d'exceptionnel.
Il y a juste eu une sorte d'événement qui a perturbé le cours de mon enquête.
Reprenons.
Aujourd'hui, le chant du coq m'a encore servi de réveil pour le matin.
Toujours aussi tôt que la veille, mais je pense que je vais bientôt m'y habituer. Et une fois debout, j'ai commencé ma routine.
Je me suis occupé du potager. Retirer les quelques mauvaises herbes qui sont sorties de terre, arroser les plants, enlever les feuilles mangées par les animaux.
Puis, je me suis occupé du poulailler.
Lorsque j'ai réalisé ces tâches, qui sont devenues mon quotidien depuis quelques temps, je suis retourné dans le bungalow.
Je fais un rapide brin de toilette pour me décrasser du sable et de la saleté.
Une fois débarbouillé, j'ai rejoint mon lit pour récupérer la clé magnétique que je cachais dans ma taie d'oreiller.
J'ai mangé une part de cake aux fruits avant de prendre la route pour le laboratoire.
Arrivé au laboratoire, je suis retourné autour de la double porte blindée sans prêter attention aux autres pièces.
Sans attendre, j'ai déverrouillé la double porte avec la clé magnétique.
Enfin, je pensais pouvoir découvrir de nouveaux secrets dans le laboratoire qui pourraient m'avancer dans mon enquête. Mais lorsque les portes se sont ouvertes, plusieurs particules se sont introduites dans la pièce, me provoquant une toux.
J'ai juste pensé à une gorge sèche.
Je me suis aventuré dans la nouvelle pièce qui présentait un escalier qui descendait, et je me suis empressé de rejoindre l'étage inférieur.
J'étais prêt à continuer mon avancée.
Je me m'attendais pas à faire face à une brume épaisse avec ces mêmes particules.
J'étais conscient de la dangerosité possible de ces particules mais j'ai tout de même cherché à poursuivre mes recherches, malgré la tête qui tournait et l'envie de vomir.
Dans le couloir où la brume était si épaisse que je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez, j'ai senti le besoin de quitter la pièce en urgence.
Je ne sais plus trop ce qu'il s'est passé, mes souvenirs sont assez flous, mais je sais que j'ai perdu connaissance.
Combien de temps ai-je passé allongé par terre ? Je n'en ai aucune idée.
M'est-il arrivé quelque chose pendant que j'étais inconscient ? Sans doute, mais maintenant que je regarde, je n'ai aucun signe de violence sur mon corps.
Je n'ai absolument aucune idée de ce qui m'est arrivé pendant que j'étais évanoui.
Lorsque j'ai repris connaissance... Enfin, un semblant de connaissance... Je me sentais bizarre. J'avais l'esprit parasité, comme si quelqu'un me parlait.
Malgré la saleté de la pièce, le sol était encore parfaitement lustré et je pouvais voir le visage que j'avais... C'était terrifiant.
J'avais les yeux écarquillés, un sourire effrayant aux lèvres, le visage complètement crispé...
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Journal d'une famille
RastgeleImaginons un journal intime qui se passe de génération en génération. Les jours d'un parent qui sont lus par son enfant, qui seront ensuite lus par son petit-enfant. Chaque génération apportant une pierre à cette édifice qu'est la famille, tout en c...