Jour 20,
Cher journal,
Aujourd'hui a été une journée intéressante, surtout en tant que jeunes parents.
C'était notre première journée dans notre petite ferme avec nos chers petits rayons desoleil.
À l'instant où j'écris, les triplés sont endormis alors je vais reprendre.
Aujourd'hui, Lomasi et moi n'avons pas eu de réveil à proprement parler.
Nous avons vécu une nuit assez courte puisque nos enfants pleuraient à tout de rôle. Fort heureusement, la matrone nous a aidé pendant les premières heures de nos triplés. Elle devait s'assurer que nous apprenions les bons gestes et que nous nous adaptions bien.
La femme accoucheuse est repartie en cours de matinée, après nous avoir donné de nombreux conseils.
Lomasi l'a grandement remercié, et moi de même.
Après le départ de la matrone, j'ai préparé un bol de porridge pour Lomasi, accompagné de fruits coupés et d'un pot de coulis de chocolat.
Comme elle était encore fatiguée, elle m'a laissé s'occuper de la plupart des tâches quotidiennes, ce qui me rassurait. Les triplés avaient bien plus besoin de leur mère que moi, comme je suis dans l'incapacité de les allaiter.
Dans la matinée, je me suis occupé de nourrir nos bêtes et j'ai remis de la paille dans l'étable et le poulailler.
Les températures ont commencé à se rafraîchir, et il faudrait bientôt remplir notre réserve de bois.
Et une fois que je suis rentré avec les œufs de nos poules, Lomasi était en train de marcher dans la cuisine.
En me voyant, elle m'a embrassé avant de me dire qu'elle aimerait voir Erma pour s'occuper d'elle. C'était la seule chose qui restait à faire.
J'ai décidé de la laisser rejoindre Erma tandis que je restais auprès de nos enfants.
Viho et Nahima étaient endormis, tandis que Talasi semblait éveillée dans son berceau.
Pris d'une petite montée de larmes, j'ai pris ma première fille dans mes bras. C'était un moment émouvant. La voir tirer la langue alors qu'elle se collait contre moi, cherchant la chaleur de mon corps. Après l'avoir remis dans son berceau, j'ai pris un moment pour avoir mes autres enfants dans les bras.
Viho qui bougeait ses lèvres contre ma chemise.
Nahima qui clignait des yeux. Elle a des yeux incroyables, les même que les miens.
Lorsque Lomasi est revenue après la traite d'Erma, elle m'a retrouvé les yeux larmoyants tandis que j'avais Nahima contre moi.
Et en relevant les yeux pour la regarder, elle avait un grand sourire aux lèvres, heureuse de me voir si attaché.
Mais en même temps, comment ne pouvais-je pas m'attacher à nos petits rayons de soleil ?
Comment ne pouvais-je pas me sentir attaché à eux alors que la femme que j'aime les a porté durant des semaines ?
Notre famille était une inspiration pour moi, pour nous.
Le reste de la journée a été assez tranquille, si ce n'était les pleurs de nos enfants.
Lomasi a passé une partie de l'après-midi à se reposer, profitant des moments de sieste des enfants.
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Journal d'une famille
RastgeleImaginons un journal intime qui se passe de génération en génération. Les jours d'un parent qui sont lus par son enfant, qui seront ensuite lus par son petit-enfant. Chaque génération apportant une pierre à cette édifice qu'est la famille, tout en c...