Chapitre 11

1.1K 99 0
                                    


La soirée avait pris fin depuis seulement quelques minutes. Audrey et Brenda se dirigèrent ensembles vers la limousine appartenant à Audrey. Elle rencontrèrent Noora qui remerciait certaines personnes. La jeune femme vint vers elles avec un radieux sourire.

- J'ai été ravie de vous avoir ce soir mesdames ! S'exclama t'elle.

- Nous aussi très chère ; répondit Brenda.

- Les séances de photos débuteront dès mercredi et vendredi le premier défilé aura lieu bientôt.

- Bien sûr. Mais je dois repartir dès samedi pour la Russie, j'ai un contrat qui m'attend. Rétorqua Audrey.

- Aucun problème Audrey. Bon, je vous laisse.

La jeune femme se dirigea vers d'autres convives.

Brenda et Audrey prirent la direction de la limousine.

- Que dirais tu si on passait boire un verre?

- Je suis épuisée Brenda. Peut-être un autre jour.

- Tu repart bientôt en Russie et j'aimerais profiter de toi au maximum.

Audrey sourit.

- Demain on ira faire du shopping. Proposa Audrey.

- Super. J'ai envie d'un peu de Gucci et de Hermès. S'exclama Brenda d'une voix enjouée.

La limousine pris enfin le chemin qui devait les mener chez elles. Audrey était très silencieuse. Brenda de son côté consultait ses mails.

Le chemin du retour fut de courte durée. Après avoir déposer Prendra à son domicile, Audrey rentra chez elle pour se reposer. Il était une heure du matin. Elle remercia le chauffeur qu'elle congédie pour grimper les marches de la luxueuse demeure.

Elle monta directement dans sa chambre pour prendre une douche afin de plonger dans un profond sommeil.

Élianor venait de pénétrer son appartement, l'esprit préoccupé. La soirée s'était bien passée et il prévoyait de retourner en Russie la semaine prochaine. Il avait profité pour rester à New York afin de régler certains détails.

En l'occurrence, il n'avait pas oublié le baiser qu'il avait échangé avec Audrey. D'ailleurs il se demandait encore ce qui lui avait prit d'un coup. La jeuen femme était mariée, et lui, un éternel célibataire endurci. Il savait que, si par hasard un paparazzi était discrètement passé non loin deux , leur baiser ferait la une de la presse , surtout de la presse russe.

De surcroît, il avait aimé ce doux moment et aurait voulu continuer. Mais cette dernière avait pris la fuite et l'avait fuit tout le long de la soirée. Ce qui ne ressemblait pas du tout à la jeune femme qu'il avait connu autrefois. Ce qui confirmait donc, ses doutes; Audrey devait faire face à de terribles problèmes.

Élianor retira sa veste pour le jeter sur le canapé. Il était quatre heures du matin. Il alla se servir un verre de vin. Il n'avait pas envie de dormir. L'épisode du baiser passait en boucle dans sa tête.

Bon sang ! Qu'est-ce qui lui avait pris sur le moment ? Pourquoi d'un coup, il ressentait cette maudite attirance envers Audrey?

Élianor ferma les yeux pour aller se mettre devant la fenêtre de son salon moderne. La pluie tombait sur Manhattan. Dieu seul sait ce qu'il mourait d'envie de faire là,  dans ce salon. L'homme ferma les yeux. Il vit encore le visage de la jeune femme en dessous du sien et de ses lèvres entrouvertes.

Non! Se ressaisit t'il. Il n'était pas question qu'il tombe sous le charme de la jeune femme. Il restait cependant sur ses gardes même s'il lui avait accordé le bénéfice du doute. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec le genre de personne comme elle.

Un Brin De Désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant