Chapitre 12

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- Donc, il t'as dit de lui rapporter les millions de bénéfices de Noora?

Audrey acquiesça de la tête avant de reporter son attention sur le sac signé Louis Vuitton.

- C'est ignoble ! Et moi qui pensait que c'était un type gentil. Au fait, il ne vaut pas mieux que ces criminels enfermés.

- Franchement Brenda je ne sais plus quoi faire de tout ça.

- Dénonce le.

Audrey regarda son amie un instant avant de dire ;

- Je ne sais pas. La presse va penser que c'était mon plan. Déjà que beaucoup pense que je lui prépare un coup.

- Alors que c'est lui qui veut t'entraîner dans ses magouilles!

- Baisse d'un ton Brenda.

- Désolé ma chérie, mais ton mari à dépasser les limites. Franchement, je vais faire des recherches plus approfondies sur lui. Et j'ai la mauvaise sensation que tu ne me dis pas tout.

Audrey poussa un profond soupir.

- Je n'ai pas d'autres secret; mentit t'elle en retenant du mieux qu'elle put ses larmes.

- Je l'espère.

Brenda était une fidèle amie. Mais Audrey ne voulait pas lui raconter les mésaventures auxquelles elle faisait face depuis longtemps. Elle voulait gérer seule, enfin elle essayait de gérer seule.

Les deux jeunes femmes terminèrent de faire du shopping et décidèrent d'aller manger un morceau dans un chic restaurant. Il y avait des paparazzis à leurs trousses.

- Ils commencent vraiment à me saouler ces gens ! Pesta Brenda.

- En Russie c'est pire ma chère.

Avec beaucoup de difficulté, les jeunes femmes pénétrèrent dans l'établissement. C'était un restaurant français décoré avec un goût exquis. On les reçu avec joie et on les conduisit vers une table afin qu'elles puissent commander tranquillement.

- J'espère que d'ici là, ils vont cesser de nous harceler.

- Je suis navrée de t'infliger ça. Rétorqua Audrey.

- Ce n'est pas grave. Après tout, il fût un temps où j'étais aussi harcelée.

- C'était lors de ton histoire avec le célèbre acteur hollywoodien. Oui je me souviens de cet épisode.

- Il était marié et avait deux enfants. Mais cela ne l'empêchait pas d'enchaîner les conquêtes.

- Mais la presse ne s'était pas non plus empêché de te titrer de tous les noms!

- Cela remonte à sept ans, une époque bien lointaine. Répliqua Brenda.

- Oui...

On leur apporta le menu. Audrey opta pour le poulet basquaise,  les huîtres et comme dessert elle prit la crème brûlée. Brenda choisissa la raclette, le gratin dauphinois,  la tartiflette. Comme dessert elle prit le Paris-best.

- Je te croyais au régime Audrey?

- Ridicule. Je fais du sport chaque jour et je bois de l'eau de citron quatre fois par semaine.

- J'aimerais tellement avoir ton corps !

- Tu as un beau corps Brenda, inutile de te focaliser sur le mien.

"Qui plus est tuméfié" aurait voulu ajouter Audrey mais elle s'abstena.

Elle discutèrent de tout et de rien jusqu'à ce qu'on leur apporta leurs plats. Audrey mangea sans grand appétit à vrai dire. A part l'acharnement de la presse, il y avait Baldor qui la harcelait de son côté. Il la menaçait sans scrupule. Il lui avait même dit qu'il serait ravis de torturer ses chairs pour mieux l'expédier en enfer.

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