Chapitre 46

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- A ton avis , où peut t'il bien-être ?

Élianor n'écoutait bientôt plus les autre depuis une bonne heure. Ses pensées étaient retournées vers Audrey. Il lui avait envoyé à contre cœur des gardes du corps pour sa protection. Mais cela faisait deux bonne heures qu'elle ne donnait plus de ses nouvelles.

Élianor avait ce mauvais présage qui lui titillait les sens. Il essayait de contacter ses hommes mais c'était sans réponses.

Élianor crispait les mâchoires en retenant un lourde colère.

- Élianor, tu nous écoute ? Demanda Volodyr.

- Non. Et ceci depuis longtemps.

- Nous avons remarqué.

- Il y a un problème ?

- Apparemment oui. Audrey ne répond plus à mes textos.

- Elle est peut-être occupé à ses essayages. Tu connais les femmes lorsqu'elles font du shopping, elles oublies tout.

- Je ne crois pas. J'ai appelé mes hommes mais sans réponses.

Au même moment, son téléphone sonna, il décrocha.

- Oui!

- Patron, on a un problème.

Élianor ferma les yeux car le pire restait venir.

-Elle a disparu.

Élianor sentit le téléphone craquer sous sa paume. Ses yeux étaient injectés de sang. Il n'avait qu'un seul désir à l'instant, tuer tout sur son passage.

Mais, il fallait réfléchir vite. Il savait bien que c'était un coup de Teddy. Il voulait à tout pris cette femme et avait tué pour arriver à ses fins. C'était à son tour d'arriver à ses fin en essayant de deviner ou se cacher ce faux frère quil croyait être son ami.

Il expliqua rapidement le problème aux autres.

- Là, ça sent très mauvais. Kidnapper les deux sœurs! S'exclama Volodyr.

- Il nous faut un plan au plus vite.

- On doit aller sur les lieux d'abord. Peut-être aurions nous un détail qui pourrait nous intéresser.

~

Audrey sentait sa bouche devenir pâteuse. Elle avait un mal de tête horriblement douloureuse. Elle n'arrivait même pas à ouvrir complètement les yeux.

Elle était assise sur une chaise et on avait amarré ses deux bras par-derrière. Elle essayait de tirer sur les ficelles très serrer mais s'enfonçait un peu plus et se condamnait à son sort.

La pièce était un peu sombre mais un faible rayon du soleil y pénétrait, comme pour lui donner une idée de la ou elle se trouvait. La pièce était recouverte de journaux déchirés et de photos de plusieurs enfants et femmes, en l'occurence, elle.

Audrey essaya encore une fois de faire pression sur les cordes qui lui serrait le bras mais rien. Elle essaya de faire bouger la chaise mais un violent mal de ventre la fit grimacer. Et à l'instant la porte s'ouvrit et un homme entra.

Audrey resta immobile non sans trembler de peur intérieurement. L'homme marchait à pas lent dans sa direction en respirant bruyamment. Il s'arrêtait juste devant elle puis s'abaissant enfin, révélant son visage.

Un rictus de dégoût se forma sur les lèvres d'Audrey.

- Enfin seul à seul; lui murmura Teddy en lui caressant les cheveux.

Audrey dégagea comme elle pouvait sa tête.

- Que me voulez vous? Demanda t'elle d'une voix sèche.

- Tss, un peu de gentillesse ne serait pas trop demander Moy angel.

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