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...

Ils se retournent tous les deux vers moi


Alita Cissé NIAGADOU


J'entends quelqu'un crier mon nom, je me retourne et je vois Abdoul marcher vite en notre direction


- tu compte aller où comme ça avec lui dit-il une fois arrivé à côté de nous


Il avait le visage en feu comme si je venais de faire la connerie du siècle. J'allais répondre mais Mahamane a été plus rapide que moi


- oh mais calme toi on allait juste prendre des glaces Alita et moi vu que tu la laisser toute seule abandonnée et livrer à elle même


Mais pourquoi il dit ça lui ? Il veut ma mort ? Abdoul était encore plus énervé et Mahamane lui avait un grand sourire scotché au visage


Abdoul m'attrape le poignet et me tire vers lui


- je peux pas te laisser une seconde sans que tu ailles parler à tout les détraqués du quartier


Mahamane m'attrape l'autre main et me tire vers lui


- mais laisse la faire ce qu'elle veut tu ne vois pas qu'elle préfère ma compagnie plutôt que la tienne ?


Ils étaient entrain de me tirer dans tout les sens comme si j'étais une poupée vivante


- lache tout de suite le bras de ma femme si tu ne veux pas que je te défonce la face


- mais de quoi tu a peur Abdoul ? Que je te vole ta femme ? J'avoue que tu devrais te méfier vu comment le feeling passe bien entre nous je sais pas si elle t'a dit mais l'autre jour on as parlé pendant des heures cette tellement bien n'est pas Alita? Tu m'a même dit que ça t'a fait du bien de parler avec quelqu'un qui te comprend


Quoi!! Mais ?! Il as tout mélange la c'était pas dans ce sens pourquoi il veux énervé Abdoul à tout prix ? C'est moi qui va prendre les pots cassés


Ils se retourne tout les deux vers moi en attendante d'une réponse. Moi c'était à peine si j'arrivais à sortir un mot de ma bouche


- .. euh... c'est.. pas ce que tu crois.. j..


Il lache ma main et se met en face de Mahamane , lui aussi lache ma main d'un coup


- plus jamais tu parles à ma femme plus jamais tu l'a touche plus jamais tu la regarde fis Abdoul avec un air menaçant


Mahamane fait un grand sourire et tourne le regard vers moi puis commence à me détailler


- au lieu de me menacer tu devrais t'occuper de ta femme, sa fait combien de temps que tu l'a touche plus ? Sa se ressent ! Si j'avais une femme comme ça crois-moi qu'elle serait complètement satisfaite. T'es sûre que t'es pas impuissant ?


Plus Mahamane parlait plus Abdoul serrait les points et fermait son visage


- dépasse pas les limites Mahamane, la maison est remplie de personnes je ne veux pas créer de polémique


- quoi c'est juste un conseil que je te donne entre frère, c'est normal qu'elle aille voir ailleurs si tu ne t'occupe pas d'elle, elle est jeune et belle, si j'avais une femme comme ça, jolie visage, le corps n'ont parlons pas, elle as tout ce qu'il faut là où il faut. Ses fesses, ses seins et sa taille... j'en ai la tête qui tourne crois moi si tu me la prête une seule nuit je la ferai crier jusqu'au petit matin...


Sans que je m'en rende compte, le poing de Abdoul attendit sur la joue de Mahamane. Et il commence à le rouer de coups et sa fini en bagarre


Moi je reste la figé sur place, sans pouvoir ni bouger ni parler. Ils étaient entrain de se frapper comme sur une arène de boxe.


Les autres on sûrement été alerté par les bruits, ils sont tous venus les séparer.


Les deux étaient dans un état pas croyable... je sens une mains sur mon dos qui me ramène à la réalité


C'est aista, elle me prend la main et on entend à l'intérieur


La maison étais sans dessus dessous, j'entendais les gens dire que tous ça était de ma faute, que j'étais une sorcière, que je voulais briser leurs familles et plein de choses comme ça.


Mes yeux se remplis de larmes je monte vite à l'étage et je me réfugie dans un salon vide


Je laisse mes larmes couler. J'en peux vraiment plus de cette situation tous est toujours de la faute. On me déteste et me méprise tellement ici...


La porte s'ouvre sur bijou qui se précipite vers moi et me prend dans ses bras


- arrête de pleurer chérie


- mais je comprends pas pourquoi tout le monde me pointe du doigt comme si jetais la fautif alors que je n'est fait que parler avec le cousin de mon mari.. je vois pas le mal dans ça


- ce n'est pas de toi qu'il s'agit Alita


- c'est quoi alors


Elle me fixe quelque instant puis souffle avant de se lève et de fermer la porte qui étais entrouverte puis vient s'asseoir à côté de moi


- tu est juste un prétexte, ses 2 là se cherchais depuis longtemps


- mais pourquoi ?


- Abdoul avait une sœur c'était la fille de sa belle mère tante Mouna la coepouse de tante Kadidia. Elle s'appelait Lima.. on lui as arrangé un mariage avec Mahamane, après le mariage lima se plaignait constamment de Mahamane, elle disait qu'il la battait, elle voulait divorcer mais tu connais la famille pour eux le divorce c'est un déshonneur donc ils l'ont forcé à rester. un jour malheureusement Lima est morte sous les coups de Mahamane


Je mets ma main sur la bouche...


- oh mon dieu c'est horrible mais pourquoi il est pas en prison ?


- tu crois vraiment qu'ils allaient mettre Mahamane en prison ? Ici les affaires de famille ne sortent jamais de la famille


- donc il as rien eu ?


- amadou, tante Mouna et Abdoul on peter un câble. Pour eux ils ne pouvaient pas laisser Mahamane vivre en paix après avoir tuer Lima de sang froid. Abdoul et amadou voulait le tabassée et tante Mouna voulait le traîner devant le juge donc les hommes de la famille ont décider d'envoyer Mahamane au États Unis pour calmer les choses. Après son départ cette histoire est devenu tabou personne osait en parler tout le monde fessais comme si sa ne c'était jamais passé et la pauvre tante Mouna est tombée en dépression et est morte de chagrin. Lima était son seule enfant...


- wouaw j'aurais jamais cru qu'il avait tout ça en dessous, je comprends tout maintenant. Mahamane est un véritable monstre il vit sa vie comme si de rien n'était alors que Lima et sa mère sont partis pour toujours..


- oui c'est malheureux mais on n'y peut rien on n'a pas notre mot à dire.. en tout cas Abdoul ne l'a pas loupé il la presque défiguré


Je souffle et je m'adosse sur le canapé.


- oui, mais la violence n'est pas d'une solution Bijou, il aurait dû être livré à la police


- oui c'est vrai mai...


Elle se fait stopper par quelqu'un qui hurlait mon nom.


Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre brusquement


À suivre...

Un contrat pas comme les autres Où les histoires vivent. Découvrez maintenant