Your lips, my lips. Apocalypse [MaximexDjilsi]

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Sidjil pov.

Maxime.

Le plafond me semble terriblement attirant depuis maintenant une demie heure. Je ne fais que ressasser les multiples rencontres que j'ai eu avec mon ami d'enfance. Je n'y crois toujours pas, le voir a réveillé quelque chose en moi, un sentiment inexplicable. Comme si le lien que nous avions créé il y a de cela dix ans ne s'était pas rompu malgré le temps qui est passé.

Mais je vois bien qu'il est hostile, il n'a pas de sympathie envers moi malgré les nombreuses approches ou contact que j'essaie d'établir. C'est frustrant, il me file des doigts à chaque fois.

- Sid tu dors ? La tête de mon ami apparaît à ma gauche.

Le dortoir ne possèdent que des lits superposés, et comme je suis le king de la chambre, j'ai une place en haut. Je quitte le plafond des yeux pour poser mon regard sur Manas qui avait passé sa tête au dessus de son lit pour me parler. Comme je ne lui réponds pas, il passe sa main devant mon visage, à ce geste je sors de ma trans et me redresse pour m'assoir sur le lit.

- Tu voulais me dire un truc ? Je lui demande.

- Nan mais c'est bientôt l'heure de la réunion alors bouge toi un peu.

Je soupire longuement, je n'aime pas aller à ces réunions, c'est nul. En plus c'est toujours la même chose, on trouve rien, les passeurs sont trop bien cachés et on se fait baiser à chaque fois.

Je saute du lit pour atterrir au sol sans faire nullement attention à Manas qui a d'ailleurs failli tomber.

- Attention Manas.

Il me lance un regard mauvais avant de me pousser pour s'éloigner de moi, sauf qu'il n'y a plus personne dans le dortoir et qu'il n'aime pas être tout seul, alors il revient bien vite vers moi. Et pipelette comme il est, il oublie bien vite sa "colère" pour commencer à me raconter une histoire des plus banales d'un ton beaucoup trop enjoué.

Tout en parlant nous sortons tout de même du dortoir pour traverser les longs couloirs nous menant vers la salle où devais se tenir la réunion. Je distingue déjà des personnes que je connais : il y a Théo, Jordan, Seb et Sacha. D'ailleurs Sacha est un peu en froid avec moi depuis notre dernier contrôle, il m'en veut pour ce que j'ai fait au garage. Et il a raison au fond, je n'aurai pas du faire ça, c'est totalement contre toutes les règles de la division. Mais c'était comme si mon instinct m'avait dit d'aller aider Maxime. Et ça m'avait aussi fait mal au cœur de le voir si vulnérable face au corps imposant de Sacha.

Néanmoins je ne veux pas rester en froid avec lui, alors je vais pour lui parler mais à ce moment là la porte s'ouvre, signe qu'il faut rentrer. Tous les autres membres de notre équipe sont arrivés. Mes sourcils se froncent mais je m'exécute et entre suivis des autres. Au milieu de la grande salle se trouve une grande table ronde où sont déjà présents nos supérieurs. Seul les représentants des équipes ont leur places autour de la table, les autres se placent derrière. Je suis l'un de ces représentants et Jordan aussi alors lorsque nos supérieurs nous invitent, nous nous asseyons sans plus tarder.

- Bien, le colonel se racle la gorge avant de se lever pour balayer la pièce du regard, avant de commencer j'aimerais faire un point sur la situation. Ces derniers jours ont étaient catastrophiques pour la Division. Les passeurs nous filent entre les doigts et se rit de nous. Ils doivent se dire que nous sommes des incapables et apparemment ils n'ont pas tort vu la situation ! Son point s'écrase sur la table. Ils sont venus jusqu'à nous ! Ils se sont jetés dans nos filets, ils étaient à porter de main et vous avez réussi à les rater ! Comment vous avez fait ? Nous avions un Ange, celui qui nous volent nos heures ! Nous avions son coéquipier passeur ! Eux, qui sont un danger pour la société et l'ordre public ! Ils étaient là !