Chapitre 5

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J'entendais des voix qui semblaient éloignées, je ne comprenais rien de ce qu'elles disaient. J'essayais de bouger mais j'étais bloquée.

J'ouvre les yeux difficilement. La lumière me grille les pupilles, je les referme directement. J'entend une voix qui était proche de moi.

?? : aller on se réveille ! Dit il en me donnant un coup de pied ce qui me retourne sur le côté.

J'avais très mal, ce con m'a lâcher un coup de pied dans les côtes. Je force mes paupières à s'ouvrir.

Lorsque mes yeux s'habituent à la lumière je regarde l'environnement qui m'entour.

Si je me fit à mon odorat je suis dans un endroit qui est toujours fermé vu l'odeur pourrie qui s'en dégage.

J'essai de me redresser avec des difficultés. Je sentais mes bras tirés en arrière ce qui me faisait très mal.

Je baisse mon regard vers ces derniers et remarque qu'ils étaient liés dans mon dos.

Je relève la tête et regarde celui qui venait de me frapper.

Moi : pourquoi je suis là ? Qu'est-ce que vous me voulez ?

?? : ferme la, ici c'est moi qui pose les questions ! Cracha-t-il en me donnant une grosse baffe qui me fait tourner la tête sur le côté.

J'étais choquée. Comment pouvait-il frapper une fille comme ça ? Je n'en revenais pas. En plus il n'y est pas aller de main morte.

Avant même que je m'en remette il continue de me rouer de coup dans toutes les parties du corps.

?? : t'es la petite à ce connard de Yusuf avoue ! Dit il en me déclenchant un crochet dans la mâchoire.

Moi : mais qu'est-ce que vous racontez ?! Pourquoi vous parlez de Yusuf ?

?? : je vais t'éclairer ma grande puisque tu ne semble pas être au courant. Ton mec et moi avons un différent à régler et il se trouve que tu est parfaite pour jouer ce rôle tu comprends ? Me susurra t-il en me caressant la joue.

Je réprime une grimace de dégoût. Je me demandais ce qui était entrain de m'arriver.

On aurait dit une de ces série dans laquelle deux gangs ennemis s'affrontent et font pression sur l'autre en kidnappant leurs proches.

Mais je me disais que c'était que à la télé et qu'en réalité cela n'arriverait pas.

Je commençais à envisager cette possibilité à ma retrouver entre deux gangs ennemis et faire office de pression.

Je me demandais si ma famille avait remarquer mon absence.

Moi : je vois pas de quoi vous parlez, s'il vous plaît relâcher moi.

Il ne m'écoute pas et continue de me faire du mal sous toutes les formes que ça soit des coups, des brûlures et j'en passe.

Moi : arrêtez ! S'il vous plaît ! Je ne vous servirais à rien.

Ce fut ainsi pendant des jours et des jours. Je subissais des moqueries, des insultes, des coups et ce à longueur de journée.

J'étais mal nourrie et je devenais de plus en plus faible chaque jours.

Un beau jours comme tous ceux qu'il l'ont précédés, Smail celui qui m'a enlever rentre dans la salle.

Smail : alors t'es toujours debout ?

J'étais méconnaissable, j'avais le visage gonflé par les coups et les pleurs, mes cheveux ne ressemblaient à rien. J'avais des hématomes de partout.

Zaynab : Pour aider ma famille j'ai accepter ce mariage arrangé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant