Chapitre 1 ALICE

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Je me réveille chaque matin avec ce sentiment de passion et d'affinité, je souhaite depuis mes huit ans revoir ce garçon à la peau ébène, avec sa chevelure fournie et bouclée, il était bien plus âgé que moi il devait avoir plus de dix ans, j'étais à l'hôpital, je faisais mon control habituel quand je suis tombée dans la cours je courais de toute mes forces et j'ai trébuché , je me suis effilochée mes bats, je me suis blessée les genoux, il s'est approché de moi et m'a aidé à me relever, il était beau comme un ange ses yeux noisettes sont gravés dans ma mémoire, malgré que je n'avais que huit ans et que j'étais terrifiée par ce que je venais d'entendre, mon médecin traitant venait de dire à ma mère qu'il me fallait un donneur le plus vite possible, une grève du cœur était indispensable car mon cœur devenait de plus en plus gros, oui j'ai une maladie rare la cardiomyopathie .

Le garçon : viens t'asseoir sur le bon (nous nous somme assis, il a pris un mouchoir et a commencé à m'essuyer les genoux), pour quoi tu pleures au temps, ça te fait mal au temps que ça?

- Non, je ne pleure pas parce que j'ai mal !!!

Le garçon : alors pourquoi pleures tu ?

- Parce que je vais mourir !

Il a souri et s'est assis prés de moi : et alors on doit tous mourir un jour ou l'autre.

J'ai essuyé mes larmes et je l'ai regardé étonné : mais je vais mourir bien tôt, si je ne trouve pas un cœur, le mien grandi trop vite !

Le garçon : tu ne vivras que ce qui te sera prédit de vivre, personne ne meure avant son heure crois moi, alors il ne faut pas avoir peur vis ta vie au maximum et ne laisses pas la peur gâchait les plus beaux moments de ton existence. ( il m'a embrassé sur la joue et reparti).

Malgré que nous n'étions que des enfants, mais c'était le moment le plus important de ma vie, c'est grâce à ses mots que j'ai eu le courage de continuer mon combat, de vivre chaque jour comme si c'était le dernier, c'est grâce à ce garçon que je surmontais le protocole de mon traitement, les analyses et mes déceptions à chaque fois que le donneur n'était pas compatible avec moi.

Toujours est il j'ai pu survivre encore 12 ans, j'ai désormais vingt ans, je vie avec ma mère à Pris dans un immeuble dans un petit cartier, ma maman est infirmière, mon père est mort d'un arrêt cardiaque quand j'avais cinq ans.

Je suis étudiante en droit, et je suis très heureuse parce que j'ai les deux meilleurs amis au monde ; Lucas et Sofie !!!

un cœur de tropOù les histoires vivent. Découvrez maintenant