Le 8ème Fléau

Chapitre 7 : La maison

Le calme régnait, le temps était figé, le monde était mort. Il ne restait que ce médaillon qui les intriguaient, Xarael se penche sur la dépouille pour le prendre, c'est alors qu'il le toucha.

Le monde devint alors tout noir autour de lui, tout disparut. Il ressentait encore cette atmosphère de souffrance, la peur l'emparait de tous les côtés, quelque chose est sûr, il se passe la même chose que la dernière fois. Mais ici il arrivait à bouger quelque chose avait changé, ce n'était pas tout à fait pareil. Il marcha dans ce monde qui lui semblait onirique. Il avança et finit par tomber sur une étrangeté, une sorte de maison. Il n'y avait rien ici, celle-ci en était la seule chose. N'ayant pas le choix et cherchant ses réponses il décide d'y rentrer.

Il y avait bien des sentiments qu'il ressentait à ce moment, un mélange paradoxal, entre celui heureux d'avoir un foyer et celui de ne pas être à sa place, il sentait qu'on l'observait. Il passa par le salon et finit par arriver au niveau d'une chambre. Tout lui paraissait comme familier mais en même temps si inconnu. Les murs étaient remplis de visages apeurés, les meubles étaient comme corrompus par un mal qui était là depuis bien des années.

Il faisait si noir on y voyait presque rien, la chair de poule était devenue récurrente, le temps avant semblait être figé, ici chaque seconde semblait durer une éternité . Le temps passé dans cette endroit, n'était que souffrance. Se dirigeant maintenant vers l'étage, une pièce l'intriguait, elle semblait dégager une sorte de tourment, la porte s'ouvrit et se trouvait 3 êtres deux qui semblaient être des hommes et le dernier une femme, ils étaient comme emprisonnés dans une sorte de cage, le regard vide, les yeux blancs. Ils étaient comme ailleurs, presque morts mais bien en vie.

Il rentra dans la pièce mais avant même d'aller plus loin un cri retentit, un cri d'effroi qui lui transperçait les tympans. Dans les escaliers, on entendit comme une créature qui montait à toute vitesse les escaliers pour venir vers Xarael. Il courut pour fermer la porte de la salle mais lorsqu'il atteint la porte, la créature qu'il redoutait tant était là. Depuis le début il était dans son monde, c'était bien la même, cette grande créature au visage coupé en deux.

Xarael ne pouvait plus bouger, il se retrouvait dans la même situation qu'avant, le visage terrifié la créature tout en hurlant lui dit :

La créature : « Tu n'as rien à faire ici !!! »

Celle-ci s'avance vers Xarael et le regarde dans les yeux comme pour y trouver quelque chose

La créature : « Pourquoi n'es-tu pas avec lui !! Choisis ton camp mais ne reviens pas ici, si ce n'est pas celui du créateur »

Xarael maintenant arrive à bouger ses bras. Il sentait comme le médaillon dans sa poche, se rappelant de ce qu'avait fait et lui avait dit le secrétaire, il décida de sortir le médaillon et de le pointer vers la créature

Apeurée comme si la vision de l'objet l'avait pétrifié sur place.

La créature : « Tu n'as pas le droit de l'utiliser, il ne t'appartient pas, donne-le moi »

Sans prévenir la créature envoya le jeune homme dans ce qui semblait être un portail, et Xarael se retrouva à nouveau dans le monde éveillé, là où il s'était arrêté, le médaillon était maintenant dans sa main.

Mylios : « Ça va, tu avais l'air d'être absent l'idée d'une minute, t'as l'air essoufflé comme si tu avais peur, ça va ? »

Xarael : « Je ne suis sûr de rien, c'est comme si ce qu'il se passait dans ma tête n'était que dans ma tête, Mylios je crois que je deviens fou... »

Mylios : « Qu'est ce qu'il s'est passé?! »

Xarael : « Je crois que pendant un instant je me suis retrouvé dans le même monde que la dernière fois, il y avait cette créature, et je crois bien que je n'y était pas invité. La créature semblait être en colère à la vue de ma présence. Je crois que ce monde est bien plus que ce qu'on croit. Le médaillon était là et la créature semblait lui donner une grande importance. »

Xarael regardant vers le bas : « Mais qu'est ce que cette objet peut bien être ? Il faut que je sois préparé la prochaine fois que je vais dans ce monde »

Mylios : « Je vais essayer de t'aider mais d'abord je pense qu'il faut qu'on connaisse le fin mot de cette histoire, avec le capitole. On ne peut pas croire qu'il n'y ait aucune raison de pourquoi les conseillers on fait exploser la ville »

Nos jeunes hommes d'un sentiment bizarre se dirigent donc vers cette inconnu, la créature toujours sur leurs traces...