Je levai le sourcil , qu'est ce qu'il avait à me proposer même ? On avait rien à se dire.
Je le regardai en attendant impatiemment sa proposition.
— Travaille pour moi , et j'assurerai ta protection. Dit-il avec un sourire mesquin sur le coin de ses lèvres.
J'avalai ma salive de travers lorsqu'il prononça ces mots. Je toussotai légèrement en le regardant , puis je le regardai de la même manière dont je regarde Amira quand elle fait ses blagues de mamie.
«— Attends j'ai une blague ! Disait-elle pendant que j'attendais cette dernière , Pourquoi Napoléon n'a pas de maison ?
Je haussais les épaules , après avoir tenté de trouver une réponse à sa devinette.
— Bah parce qu'il a un Bonaparte ! Dit-elle en ricanant tant elle était fière de sa blague,T'as compris ? Bon appart, Bonaparte...
Elle me regarda en attendant que je rigole alors que je la jugeai presque.
— C'était nul à chier. Lui avouais-je sans langue de bois. »
Je secouai la tête pour chasser ces souvenirs et je regardais d'un regard incompréhensif le psychopathe en face de moi qui m'avait proposé quelque chose de très drôle.
Travailler ? Pour lui en plus ? Il est fou ?
— J'ai déjà un boulot. Et je n'ai aucunement besoin de ta protection. Finis-je par lui répondre.
Son regard s'assombrit durant une demi seconde avant qu'il ne croise ses doigts en les posant sur son bureau.
— Ah oui ? Me dit-il de sa voix rauque, Tant mieux pour toi. La seule chose que je veux moi, c'est sa peau. Et pour l'attraper j'ai besoin de toi.
Mon corps se figea durant un petit moment lorsque mon cerveau traita l'information qu'il venait de me donner. Il regardait ma réaction, un sourire en coin se dessina sur ses lèvres.
— Tu le connais ? Demandai-je faiblement.
Il me lança un regard semblant dire « je ne vais pas me répéter. » alors je compris toute seule. Puis mes sourcils se froncèrent en voyant les armes accrochés au mur.
Il veut sa peau ? Il a bien dit ça..?
Je refuse de servir d'appât pour des fous dans son genre, et d'avoir une mort de plus sur la conscience.
Il sortît une feuille de son placard avant de la poser sur son bureau et de l'approcher vers moi avec un stylo. Je jetai un œil dessus et je remarquai vite que c'était un contrat.
Je arquai le sourcil en le dévisageant presque.
— Je n'ai jamais dis oui. Lançais je en croisant les bras.
Il souffla avant de sortir autre chose de son tiroir. Un chèque. Il se mit à écrire un numéro dessus.
POUAHAHA MAIS IL ESSAYE DE M'ACHETER OU JE RÊVE ?
Lorsqu'il me tendit le chèque , je regarde le montant, histoire qu'on en rigole un peu. 30000$...qu'est ce que je vais faire avec ça déjà ? Même mes courses ne suffiront pas...ATTENDS 30000$ ?!
VOUS LISEZ
CŒURS DE HAINES | En pause
Misteri / Thriller𝐈𝐥 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞, 𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞. Et plus tard ils s'uniront. Youna travaille en tant que serveuse dans un bar assez réputé de Moncton, au Canada. Cette dernière a besoin d'argent pour pouvoir payer les fra...
