━━𝐋𝐞𝐭𝐭𝐫𝐞 𝟎𝟎𝟐.

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封筒
Fūtō, enveloppe

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CHAPITRE II
Lettre seconde
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Espoir, jacinthe s'y reconnaissant, un jeune lycéen s'y accrochait encore. Ses croyances au destin n'ont en réalité jamais existées, le hasard lui plaisait. Que tout soit prédit ne lui faisait guère envie, lui veut s'amuser tout en construisant son propre chemin constituant son avenir qu'il désir joyeux. Il ne croyait en rien à part ce si vaste hasard qu'il ne reniera pas. Ainsi perdu dans ses pensées, bouton d'or vaillant au bord du trottoir de la ville, sa pointure quarante-quatre le recouvre d'une ombre inquiétante pour ses beaux pétales jaunes connaissant la chaleur du soleil comme la froideur de la lune. Son jaune de nouveau pétillant, le brun s'était soudainement fait tirer en arrière par son ami du même âge : Hanazora Kaoru, fanatique incompris des fleurs. 

« Takeshi ! Je t'ai déjà répété cent fois de regarder où tu marches ! Les bords de trottoirs peuvent contenir quelques fleurs... »

Marquant une pause ajouté d'un soupir, le dit Takeshi se mit à rire en douceur habitué à ce genre de sermon. Son regard brun tel la terre fraîche se pose ensuite sur la petite fleur qui avait manqué de rencontrer son grand pied. En réalité il attendait l'explication du spécialiste des fleurs sur la signification de celle-ci. Une habitude prise, un quotidien parfois agréable, sa curiosité se montrait quelques fois d'elle-même. Accroupi, observant, puis se relevant de la même façon.

« Tu te rend compte de ce que tu allais écraser ! Un bouton d'or ! Fleur de l'impatience, du luxe, de la brillance et de la moquerie gentille. Maintenant que je le dis, c'est fou comme elle te ressemble... »

L'Urotsuki ne sait plus si son ami parle bien d'une fleur ou de sa petite sœur, sachant qu'il en a réellement une. Il y tient d'ailleurs particulièrement.

Bouton d'or, bouton d'or, bouton d'or.

Nom lui tournant dans la tête, les paroles de son ami malgré plaisanterie personnelle n'était pas fausses. Impatience, il ne le cachait pas. Luxe, fut un temps ce cas existait. Brillance, on lui a déjà fait la réflexion de son sourire aussi brillant que le soleil il y a bien longtemps. Moquerie gentille, il était en parfaite capacité d'en faire à ceux qu'il apprécie. Bouton d'or repense-t-il, une illumination lui vint. En effet Kaoru l'avait déjà évoqué sans, pour une fois, en faire tout le développement habituel. Quand ? Takeshi ne s'en souvenait pas pour le moment. Puis, attrapant l'une des mèches brunes de sa frange lors de son habituelle réflexion, il sut. En seconde il s'était teint les cheveux en blond, ce qui est formellement interdit dans le règlement de son lycée, et son passionné de fleur préféré lui avait sorti diverses fleurs aux pétales jaunes cherchant le jaune se rapprochant le plus de sa teinture. Celui-ci avait fini par en arriver au bouton d'or, puis le professeur de chimie leur avait dit de se mettre au travail au lieu de bavarder pour raconter des sottises.

« Oh ! Toi tu réfléchis, on dirait que mon explication à provoquer une réaction pour une fois dans ton cerveau aussi vide que mon dernier contrôle de chimie... »

Plaisanterie à double tranchant, doux rire audible, un coup d'épaule amical accompagné des plaintes habituels, le souffle chaud de l'été se faufilant sans discrétion dans cette simple amitié. Contrôle de chimie, lui avait justement pensé à la même matière. Drôle de coïncidence tout de même, leur amitié n'est pas vaine.

Sous ce chaud soleil, son sourire ne faisait qu'éblouir. Accompagné de son fidèle ami le taquinant à la moindre occasion, cette journée sut lui paraître bonne. Facteur à mobylette croisé, chat du coin dans les étroites ruelles de Matsuyama, beaucoup de groupes d'amis faisait du shoping dans les rues un peu plus animées. Casquette tombée, Takeshi jouait bêtement avec, une jeune femme blonde de son âge la ramasse puis lui tend accompagnée d'un sourire. S'agissait-il bien d'une fille de son âge ? Les teintes sont souvent interdites au collège ainsi qu'au lycée, il le savait d'ailleurs parfaitement pour en avoir tenté l'expérience qui lui eut couté une heure de colle sans grand étonnement en plus d'une recherche du fan de fleurs. Sa faible éducation l'empêche de relever ce détail ensuite surpris par un brun qui ne lui est pas inconnu. Le saluant alors amicalement, Kaoru restant en arrière n'osant pas s'approcher de la personne qu'il connait également. Une discussion bateau suivie d'une présentation à la jeune blonde en réalité d'origine italienne. L'Urotsuki laisse son "ami", qu'il n'avait en réalité pas croisé depuis la fin du collège, le présenter souriant simplement.

𝗨𝗡 𝗝𝗢𝗨𝗥, 𝗨𝗡𝗘 𝗟𝗘𝗧𝗧𝗥𝗘 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant