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C'est ma première histoire, alors ne vous gênez pas de laisser des critiques. Merci :)
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Chapitre 1-Mathieu
Il n'y avait aucune lumière. Pourtant, je voyais. J'étais dans une toute petite pièce sans issue, sans portes, sans fenêtres, sans rien. Les murs étaient lisses, droit, noir et humide. De l'eau semblait coulait du plafond, s'étalant sur toutes les parois. Non, ce n'était pas de l'eau, c'était bien trop opaque. On aurait presque dit du sang... Il y avait une odeur désagréable. C'était un mélange de sueur et de pourriture... C'est alors que je la vis. Devant moi, il y avait une femme. Elle devait être grande forte et gracieuse, du moins normalement. Dans cette pièce, elle semblait toute petite, frêle et sans défense. Ses bras étaient attachés au mur par de grandes chaînes rouillées. Sur ces membres, on pouvait voir des milliers de toutes petites égratignures et des bleus... Elle semblait avoir été battue à de nombreuses reprises. Son corps pendait lâchement, sa tête penché vers le sol. Ses longs cheveux noirs bouclés et sales tombaient devant son visage. Elle était sans connaissance. Son corps en entier se soulevait doucement, péniblement à chacune de ses respirations. Cela faisait déjà un moment que je l'observais lorsque cela se produit encore. D'un coup sec, elle leva la tête. Il y avait dans ses grands yeux verts une lueur de force que l'on avait détruite. Elle me regarda, avec espoir, et me dit d'une voix rauque et fatigué : «Libère-moi.»
Je me réveillai. Mon corps en entier était couvert de sueur. Ce rêve me semblait tellement réel. Je n'avais qu'une seule envie : aller trouver cette fille, peu importe où elle se trouvait, mais mon bon sens me disait qu'elle n'existait surement pas. Cela devait être la cinquantième fois que je faisais ce rêve et que je me réveillais avec la même impression. Il était toujours pareil, la seule exception était qu'à chaque fois, la fille était de plus en plus détruite, de plus en plus désespérée. Si elle existait réellement, il ne lui restait plus beaucoup de temps et elle mettait tous ses espoirs sur moi.
C'était ridicule juste de penser ça. Elle n'existait pas. J'avais juste quinze and quand même, non? Pourquoi quelqu'un voudrait l'aide d'un gamin comme moi? Ce n'était qu'un stupide petit rêve. Je ne devais pas y croire. J'avais passé l'âge de croire à ce que je voyais pendant mon sommeil. Pourtant, à chaque fois que je me disais que ce n'était réellement qu'un songe, une petite voix dans mon fort intérieur me disais que je me mentais, que j'avais peur. Mais peur de quoi? Je ne savais même pas qui était cette fille, je n'allais quand même pas me lancer dans une aventure héroïque pour sauver une fille qui n'existait pas. La vie n'est pas un conte de fée après tout.
Je me levai alors, décidé à mettre cette stupidité derrière moi. Je me dirigeai vers la salle de bain pour m'arranger avant l'école. Je m'arrêtai un instant et m'observai dans le miroir. Je regardai longuement ces cheveux noirs courts et ses yeux verts etincelants qui m'avaient permi de faire craquer telement de filles. Je mis mes mains en forme de bol pour m'aroser le visage, mais je m'arretai. Sur mon poignet, je venais de remarquer un tatouage dont je n'avais aucun souvenir. C'était un grand cercle d'environ cinq centimètres de diamètres. Il était divisé en trois parties égales. Dans chacune d'elles, il y avait un petit dessin. Dans le premier, on pouvait voir un triangle dont le côté le plus long n'était pas entièrement refermé. Dans le deuxième, on pouvait voir un soleil et dans le dernier il y avait un e très carré et à l'envers. Je ne me rappelais pas du tout de me l'être fait faire. À bien y penser, je ne me rappelais même pas de ma soirée. Peut-être avais-je trop bu? Mais même là, pourquoi me serai-je fait faire un tatouage aussi étrange que celui-là? Disons que je n'étais pas du genre à avoir des idées aussi bizarres et original quand je suis sou.
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Le Sauveur [En pause]
Fantasy''Il me regarda alors avec une lueur d’espoir dans les yeux. Cet homme croyait peut-être que j’allais le sauver, que j'allais tous les sauver, mais je n’étais pas un sauveur. Je voyais bien de la façon qu’il parlait qu’il s’attendait à ce que j’arrê...