Chapitre 5-Olivier
C'était une belle nuit quand même. La pleine lune éclairait le petit parc dans lequel je me trouvais. Sur le banc à ma gauche, se trouvait un homme vêtu de loque, portant une longue barbe sale. Il était couché, solidement endormi, une bouteille d'alcool vide pendant à sa main. À part lui et moi, il n'y avait personne. Pas de signe de Mathieu. Je ne savais pas pourquoi j'avais pris la peine de venir ici, je savais très bien que mon ami ne serait pas là.
Je regargai autour de moi une dernière fois pour m'assurer qu'il n'y avait réellement personne et j'otai mon bandage. Sous ma coupure, il y avait encore mon signe. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'espèrais qu'il serait parti, que tout serait règlé, mais non. Il était toujours là, toujours aussi noir, toujours aussi impossible à expliquer.
-Depuis quand t'as ça? demanda une voix derrière moi
Je sursautai et me retournai, sur mes gardes, prêt à me defendre. Ce n'était que Mathieu, aucun danger. Il était venu après tout et à ses côtés il y avait une fille. Je ne la conaissais pas. Elle était assez mignone. J'allais demander à mon ami qui elle était quand je remarquai ses yeux. Il avait pleuré. Je connaissais ce garçon depuis la prematernelle et je ne l'avais jamais vu pleurer. Quelque chose de grave devrait être arrivé.
-Depuis à matin. Qu'est-ce qui s'est passé après que tu as parlé à Sophie?
Ma voix tremblait. Je devais me reprendre, mais toute la situation me faisait tellement peur. Je voulais juste me réveiller et tout oublier.
-J'ai été à un genre de campement militaire. Ça a l'air que je suis en danger à cause de mon tatou, je ne comprend rien. Et je sais que je vais paraître fou, mais la magie existe, tu devinera jamais tout ce qui peuvent... comença-t-il d'une voix fatiguée
-Je sais déjà ce qu'ils peuvent faire, Mathieu
Je le regardais toujours droit dans les yeux. Je savais très bien qu'il prendrait mal le fait que lui ai caché la vérité sur moi toute ma vie, mais je lui devais bien la vérité. Surtout que tout tombait en ruine dans sa vie.
-Tu es comme eux? me demanda-t-il, l'air vexé que je lui ai menti dans le passé
C'est alors que je lui dis la vérité sur moi, sur comment mon père avait été un très grand général dans la guerre contre Dieu, sur comment j'avais été élevé dans le milieu de tout cela, sur coment j'avais vécu les cent vingt-six ans de ma vie, sur tout. Je lui racontai alors la fin de la guerre, qui a eu lieu à mes dix-sept ans. Il me regarda alors très étrangement.
-La guerre n'est pas fini. dit la rousse
Je l'avais complètement oublié elle. Comment pouvait-elle dire que la guerre n'était pas fini? Elle ne savait surement rien de cette guerre. à moins qu'elle était une sorcière elle aussi et qu'elle était juste très perdue.
-Elle est fini depuis plus de cinquante ans, met toi à jour, répondis-je sèchement
-Mais au campement ils m'ont dit que vous étiez en guerre parce que Dieu était trop cruel ou je ne sais pas trop quoi.
Cette fois c'était Mathieu qui avait parlé et il n'avait vraiment pas l'air de comprendre, mais moi je comprenais. Voilà ce que les rebelles disaient pour que les signes restent avec eux, que nous étions les méchants qui voulions garder tout le mal, mais c'était faux.
-Écoute moi Mathieu. La guerre contre Dieu est fini depuis plus de cent ans. Je me suis batu sous les ordres de Danaliah pour cette guerre là. Nous sommes dans une autre guerre en ce moment, qui a comentcé il y a environ soixante-quinze ans, dis-je doucement, leur laissant le temps d'absorber l'information
-Mais pourquoi une autre guerre? Vous n'étiez pas bien en paix? demanda mon meilleur ami Je pris une grande respiration et je lui expliquai tout.
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Le Sauveur [En pause]
Fantasi''Il me regarda alors avec une lueur d’espoir dans les yeux. Cet homme croyait peut-être que j’allais le sauver, que j'allais tous les sauver, mais je n’étais pas un sauveur. Je voyais bien de la façon qu’il parlait qu’il s’attendait à ce que j’arrê...