Chapitre 10

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Chapitre 10-Olivier

Merde. Comment ils m'avaient trouvé ceux là? C'était Guillaume, mon général et Stéphanie. Trois personne dont tu ne veux certainement pas être l'ennemi. Je regardais sans cesse autour de moi, tentant de trouver une issue pour m'échapper. Ils allaient nous tuer sinon. Nous n'étions que des signes pour eux. Je tenais raide sur ma chaise, prêt à partir à courir, la mais agrippant peut-être un peu trop fortement le bord de la table.

Aelfraed nous regardait, un sourire malicieux au bout des lèvres, alors que Guillaume et Stéphanie attendaient impatiemment l'ordre de nous tuer. Aelfraed leur donna enfin ce qu'ils voulaient.

-Stéphanie, occupe toi d'eux s'il-te-plaît.

Sur ces mots, il passa notre table pour aller vers la sortie. Guillaume le suivit, à contre coeur, il aurait bien voulu nous massacrer lui même. Je ne pouvais rien faire. Je n'avais pas d'armes sur moi, rien. Je me trouvais tellement idiot de ne pas avoir pensé à en apporter une. À cause de moi, nous allions être trois à mourir.

Stéphanie nous regardait droit dans les yeux. Elle sortit un couteau de l'intérieur de sa botte et s'approcha de nous, savourant chaque instant. Je me levai d'un bon et la fit revoler à l'autre bout de la pièce d'un puissant coup de pied. Elle atterrit sur le mur avec un grand bang. Tout le restaurant nous regardait à présent. Je ne pouvais pas utiliser la magie. Un des signes interdisait de l'utiliser devant des gens non concerné par notre monde. Heureusement, Stéphanie non plus ne pouvait pas s'en servir.

Je pris une des assiettes sur une des table et la brisa contre le bord afin d'obtenir une armes bien coupante. Stéphanie se releva péniblement, le furie dans les yeux. Elle leva le bras pour lancer le poignard vers moi, mais se figea. Elle cria avant de s'effondre au sol, un couteau dans le coeur.

Juste derrière elle, se tenait Marie. Elle nous avait sauver, mais seulement pour nous amener avec elle. Je ne savais pas ce que je préférait, mourir ou me faire tester. À ma grande surprise, ni un ni l'autre n'arriva.

-Allez-vous en. Sophie va arriver dans pas long.

Je me retournai alors sans hésitation, sans question et empoigna Roxanne et Mathieu pour les entraîner à l'extérieur. Nous embarquâmes dans notre véhicule et roulâmes bien au-delà de la vitesse permise. Nous devions arriver le plus vite possible, mettre le plus d'espace possible entre nous et le Tim Horton.

En très peu de temps, nous arrivâmes au Lake Superior Provincial Park. Nous nous dirigeâmes vers l'accueil pour louer un canoe. Nous allâmes vers la rive pour embarquer sur l'eau. Mathieu se proposa pour ramer en premier et personne ne s'y opposa.

-Pourquoi Marie n'a pas essayer de nous ramener avec elle? demanda Roxanne

-Honnêtement, je n'en ai aucune idée. Sophie nous voulait. C'est sûr, elle était en chemin. Alors selon moi, Marie est ni d'un bord ni de l'autre. Elle est de notre bord, lui répondis-je

-Est-ce qu'on est arrivé?

Alors que Mathieu prononça ces paroles, je vis notre destination. Un simple petit mètres carré d'eau qui ne semblait pas être de l'eau, mais plutôt du cristal fondu. C'était le portail, la porte vers l'autre monde. Je pris le contrôle des rames et nous apporta sur cette petite section étrange. Je me levai et me mis à parler. Je savais très bien que personne ne comprenait ce que je disais: je parlait en sorcier. C'était assez spécial comme langue. Elle est automatique, aucune besoin d'y penser. Elle est inée, même les sorciers adopter la savait sans l'avoir jamais appris et elle est inoubliable, peu importe le temps depuis la dernière qu'on l'a utiliser.

-Monde numéro 7.

Je sais, je sais, ça sonne beaucoup moins mystérieux quand on connaît la signification de ce que je dis, mais cela marcha tout de même. L'eau sous nous se mis à tourbillonner à une vitesse folle, de plus en plus vite, nous engouffrant dans elle. Je vis Roxanne et Mathieu s'agripper au bord du petit bateau, visiblement désemparés. Je tentai de les rassurer, mais ma voix fut couverte part le bruit de l'eau. Au bout de quelques minutes, c'était tout d'un coup le silence. Je me sentait tomber, tomber de très haut, avant de sentir un choc et de perdre connaissance.

Le Sauveur [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant