Partie II : Chapitre 16

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Les jeux vont bientôt débuter, la Dr Gaul avait demandé au Pacificateurs de chaques districts de moissonner des enfants dont on disait les parents rebelles.

Ça avait été une scène d'une rare violence dans les districts. Les habitants miséreux des districts n'ont pas compris pourquoi les Pacificateurs demandaient une moisson aussi tôt dans l'année. Cela c'est transformé vite en soulèvement vite repris par la violence des corps armée.

L'explication avait été des plus rudes du côté des districts. Personne ne comprenait pourquoi la sanction est aussi rude cette fois ci alors qu'ils avaient été laxiste toutes ces autres fois.

Du côté des labos, Kįråsh reste désespérément mutique. Plus qu'à son habitude, surtout envers Coriolanus. La Dr Gaul est habituée à son silence et à la haine dans ses yeux, mais pas le jeune homme. Il est venu plus d'une fois, seul, essayant de communiquer avec elle. Tout ce qu'il a obtenu d'elle est un regard dénué de toute émotions, sans aucune réaction.

-Que se passe t il, Kįråsh? Demande t il. Aurais je fait quelque chose qui t'a déplu?

Cette fois ci, a l'approche des jeux, son regard semble plus froid, mais à bien y regarder, on peut y voir une profonde tristesse.

-Ce sont les Hunger Games qui te rendent ainsi? Demande t il

Mais il n'a pas plus de chance que les jours précédents. Elle reste désespérément silencieuse.

-Écoute...je n'y suis pour rien dans cette histoire. Pourquoi ai je le droit au même traitement que les autres? Demande t il, perdant un peu de patience.

La jeune femme le regarde, sans dire un seul mot mais cette fois, une larme coule le long de sa joue gauche. Une seule goutte roulant sur sa peau blanche immaculée, traçant un sillon mouillé sur son passage.

C'est la deuxième fois qu'il la voit pleurer. Ce n'est pas une créature qui montre facilement ses émotions, il est très rare quand elle verse des larmes. Il ne peut donc que ressentir un pincement au cœur face a la détresse de la brune.

-Je vois bien que quelque chose ne va pas, Kįråsh. Parles moi...dit il doucement. Si tu ne me dis rien, je ne pourrai rien faire.

Elle baisse les yeux et hausse les épaules. A vrai dire, si ce sont les jeux qui pose un problème, il ne pourra absolument rien faire. Volumnia a décidé qu'elle serait l'adversaire alors il ne peut en être qu'ainsi. Elle le sait, plus que quiconque, autant que lui.

Il s'approche de la cage doucement et tente de passer la main a travers les barreaux dans l'espoir de la toucher dans une simple caresse ayant le but de la rassurer. Mais cette dernière se reprend vite et s'écarte, refusant tout contact. Elle retourne dans le fond de la cage, a l'opposé de lui et se laisse glisser contre les barreaux avec un profond soupir las.

-Vraiment? Tu veux bouder? Très bien! S'énerve t il en donnant un coup a un barreau de la cage. Vas y! Fais toi plaisir!

La créature lui lance un regard dénué de toute émotion, puis se désintéresse complètement de lui.

Que cela l'énerve. Il déteste être ignoré de la sorte. Il sort des laboratoires vraiment furieux. Pourquoi ne lui fait elle pas confiance ? Pourquoi le gratifie t elle du même traitement qu'elle donne aux autres ? Lui qui la soutient, qui a pansé ses plaies, qui a risqué sa vie pour elle.

-Cette chose est vraiment ingrate! Grogne t il en entrant dans l'appartement au sommet du Corso.

Tigris est là, assise dans un fauteuil avec la vieille couverture de sa mère sur ses genoux.

La Valse du Vent Et Du FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant