Le temps s'écoula rapidement. Entre les larcins et la revente de leur butin et l'éducation de Mikasa en matière de ménage, Livaï n'avait pas une minute à lui.

Deux ans s'était écoulé depuis que la petite fille avait rejoint le trio a présent quatuor. Livaï était particulièrement fier de Mikasa qui retenait bien toutes ses leçons en matière de nettoyage. Mais pas seulement. Elle se montrait particulièrement douée pour les petits larcins et pour filer à l'anglaise.

Par la suite, à sa demande, il avait commencé à lui donné des leçons de combat. Il se doutait qu'elle devait avoir peur de se retrouver en situation de danger en leur absence. D'autant plus que dans les bas-fonds, le danger rôdait et guettait les imprudents. Surtout s'il s'agissait d'une jeune fille innocente.

Mikasa avait grandit. Elle commençait a se développer physiquement. Elle était plus grande et son corps était devenu plus souple et plus musclé à force d'exercice. Mais elle restait malgré tout mince. Beaucoup trop mince aux yeux de Livaï qui les observait elle et Isabelle. Lui-même et Farlan n'étaient pas très épais mais s'étaient des hommes. Il rageait intérieurement qu'elles ne puissent pas manger à leur faim. Surtout une nourriture plus nourrissante que ce qu'ils avaient coutume de manger dans les bas-fonds.

Mikasa pour sa part, avait pris conscience depuis longtemps que la vie dans les bas-fonds était loin d'être aussi idéale qu'à la surface où elle avait grandit. Le danger était constant. Et bien qu'elle sache pertinemment pourvoir compter sur le trio en cas de problème, elle voulait apprendre à se défendre afin de ne pas dépendre d'eux mais aussi car elle voulait être indispensable et les protéger.

Un jour, un cri surpris Isabelle, Farlan et Livaï alors qu'elle sortait des toilettes complètement paniquée. Livaï lui jeta un regard indifférent alors qu'elle passait en courant, Farlan la suivant du regard intrigué. Isabelle qui s'était dirigé vers elle avec inquiétude l'interrogea du regard.

Elle saisit la jeune femme par la main sans un mot et l'entraîna avec elle. Livaï haussa un sourcil avant de reprendre l'astiquage de son matériel tridimensionnel qu'il avait dérobé il y avait peu à un soldat éméché descendu dans les bas-fonds pour dépenser sa solde dans les bordels.

Ils en possédaient déjà deux, obtenu au marché noir et qui leur avait coûté une fortune. Avec celui-ci en plus, ils pourraient programmer de plus gros coup et surtout, ils pourraient sortir à trois.
- Qu'est-ce qui lui arrive ? Demanda Farlan.
- Surement leur problème de fille... dit Livaï d'un air détaché. J'imagine qu'on subira les humeurs de cette chieuse en plus de celles de l'autre.
- En attendant, tu les aimes bien ces emmerdeuses.
- Ouais... dit il avec un petit sourire. Même si l'une d'elle se montre pire qu'une bonne femme ! Tu te rend compte qu'elle en vient à m'espionner ?
- Qui ?
- Mikasa ! Si je veux tiré un coup je suis obligé d'aller au bordel ! J'en reviens pas. J'aurai jamais pensé tomber si bas ! Payer pour pouvoir baiser tranquille !
- T'as qu'à utiliser la méthode des mauvais jours ! Et tu feras des économies, dit sournoisement son ami, ça t'évitera d'avoir des remontrances.
- De quoi tu parles tu parles ? Tu m'as bien regardé la ? Enfin bref... je pense qu'elle a été traumatisée la fois où elle m'a surpris avec Marisa. Elle a toujours vécu dans un monde protégé. Ici... elle s'est pris de plein fouet la réalité de la vie. La loi du plus fort domine et il n'y a pas de place pour les sentiments. Les gens d'ici se comportent comme des animaux et on fait pas exception à la règle malheureusement.
- Elle te veux pour elle seule. Tu es son sauveur. Son héros. Elle a peur de te perdre. C'est normal. Quand à nous, dit il en arrêtant de frotter son équipement, notre vie changera une fois la haut... Pas vrai ? Demanda t'il avec incertitude.
- Oui, j'en suis convaincu. Et ce n'est pas parce que je tire un coup de temps à autre que je l'abandonnerai. C'est complètement idiot. Ça n'arrivera jamais. On est une famille tous les quatre maintenant.
- L'ennui gros beta, c'est qu'elle ne te voit plus seulement comme son sauveur et son héros ! Elle a le béguin pour toi, pensa le jeune homme qui avait compris que la petite fille de douze ans s'était depuis peu amourachée de son ami.

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