Promesses du passé

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Le froid... la peur, ou plutôt la terreur, le désespoir, tout se mélangeait dans le cœur de la fillette de 10 ans. Comment en était elle arrivée la ?

Ah oui, la peur de s'enfuir seule en abandonnant ses parents derrière elle. La peur de se retrouver seule. Alors que son père venait de se faire assassiner sous ses yeux, sa mère s'était précipitée, ciseaux en main vers leurs agresseur pour lui offrir une chance de s'enfuir et de vivre.

Et elle, qu'avait elle fait ? Elle avait trahi sa mère. Elle avait gâché le sacrifice que celle-ci avait fait de sa vie pour la sauver. Elle, était restée plantée bêtement, les pieds ancrés dans le sol, les yeux exorbités en voyant les êtres les plus important de sa vie se faire assassiner, emportant avec eux dans la mort, une part de son innocence.

Au final, qu'elle ai fuit ou qu'elle soit restée, elle se retrouvait seule. Elle n'avait plus personne sur qui compter, plus personne pour venir l'aider. Pourquoi le docteur Jäger n'était il pas arrivé à la place de ces hommes horribles qui avaient en un battement de cil, détruit sa petite vie tranquille auprès de ses parents aimants et attentionnés ?

Et maintenant ? Où était il ? Avait il trouvé le corps sans vie de ses parents ? Avait il prévenu les autorités compétentes afin qu'ils se lancent à la recherche de la petite fille du couple qui avait disparu ?

Mikasa priait intérieurement pour que quelqu'un vienne l'aider. Elle entendait malgré l'état d'abrutissement qui l'accablait que les trois hommes se montraient plus fébrile et plus nerveux qu'à leur arrivée.
- Putain Albert ! T'es vraiment un abruti ! Pourquoi t'as tué la mère ? Elle valait son pesant d'or ! Beaucoup plus que la gamine ! En plus, au vu de son ventre, elle nous aurait sûrement pondu une gosse comme celle la ! On en aurait eu trois à vendre ! Tu devais tuer que le mari, abruti ! Dit un certain Georges.
- J'y peux rien ! Elle m'a sauté dessus avec un ciseau. J'ai agis par réflexe !
- T'es vraiment qu'un pauvre con ! Maugréa un certain Franck. La mère était une pure sang asiatique. Une vraie beauté comme on en voit peu. La gosse ne l'est qu'à moitié. Ce qui signifie qu'on en tirera que la moitié du prix. T'as été fini à la pisse pour pas réfléchir plus loin que le bout de ton nez ! T'avais qu'à l'assommer cette putain ! Pas la tuer ! Dit il en jetant un regard mécontent vers Mikasa.

Il se leva et vint s'accroupir à côté de la petite fille. Il la saisit brutalement par les cheveux avant de la soulever face à lui, tournant son visage impassible aux yeux vides vers lui.
- Mouais... au moins elle est typée. Avec un peu de chance, même si elle est pas tout à fait comme sa mère, il la prendra !
- Et puis d'ici deux ou trois ans... commença à ricaner l'homme du nom de Georges, elle fera le bonheur d'un gros client. Les vierges sont recherchées. Et cette gamine l'ai assurément.
- Hmm... ouais. Mais c'est qu'une gosse pour le moment. Elle est plate comme une limande ! Dit Franck en caressant avec un sourire lubrique la poitrine de la petite fille de sa main libre. Mais elle a déjà un joli petit cul ! Dommage... je me serais bien servi en premier. Mais elle perdra de la valeur, dit il en lâchant les fesses de Mikasa.

La petite fille n'avait pas bougé. Elle n'avait pas protesté. Elle était restée immobile, le regard vide, telle une poupée de chiffon. Morte intérieurement.
- Faudrait qu'elle ai l'air plus vivante que ça par contre ! Dit Albert. Les clients n'aiment pas les filles qui ne réagissent pas ! Ajouta t'il en s'avançant à son tour vers Mikasa que Franck avait relevé sur ses deux pieds pour « l'examiner ».

Il envoya une grande gifle au visage de Mikasa qui tourna la tête sous la violence du coup. La douleur eu pour effet de la sortir de son état d'ataraxie. Elle releva la tête, les larmes aux yeux, fixant ses agresseurs à travers ses larmes.
- Voila ! C'est mieux ! Chiale morveuse. Ça montre que t'es encore vivante !
- Il est l'heure. Prépare le chariot. On y va. Les gars nous attendent. On doit rejoindre la capitale au plus vite.