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Lorsque Mikasa se réveilla un peu plus tard, elle était seule dans le lit. En entendant l'eau couler dans la salle de bain, elle comprit que Livaï était allé se doucher. Ce qui ne pouvait signifier qu'une chose. Il ne tarderait pas à se mettre en route.

Elle se leva, s'enveloppa d'un peignoir et se dirigea vers le sac de Livaï et en sorti une chemise et un pantalon propre ainsi qu'un boxer qu'elle posa sur un coin du lit avec tristesse.

Elle récupéra sa chemise et son pantalon qu'il avait posé sur le dossier de la chaise la veille ainsi que son boxer toujours au sol et entreprit de les plier soigneusement avant de les ranger dans son sac. Elle pris ensuite ses sangles posées sur un coin de la table et les ramena à côté de ses vêtements.

Elle essuya une larme qui s'était échappée du coin de son œil, allant glisser sur sa joue, dans un geste sec, avant de récupérer sa cape, qu'elle épousseta. Elle ne pleurerai pas. Elle refusait de lui offrir cette vision pathétique d'elle alors qu'il s'apprêtait à partir.

Elle la posa à son tour sur le lit et observa celui-ci d'un regard vide. Deux bras frais la ceinturèrent, suivi d'une tête qui vint se posée sur son épaule.
- À quoi tu penses comme ça ?
- Que je devrais te rendre la pareille concernant tes vêtements !
- Hmm... ça devrait plaire à certaines que je rentre à poil.
- Hey ! Dit elle en lui donnant un léger coup de coude dans le ventre.
- Tu peux encore préparer tes affaires et rentrer avec moi. J'accepte tes mains comme unique vêtement !
- Ça t'amuse en plus ? Mes mains ne seraient pas suffisantes pour cacher tout ce qu'il y a à cacher ! Il y en a trop !

Livaï recula et baissa le regard vers son bassin en souriant malicieusement alors qu'elle se retournait vers lui.
- C'est vrai que de ce côté là, j'ai rien à envier à personne...
- Idiot ! Dit elle en lui donnant un coup de poing dans l'épaule.

Livaï laissa échapper un petit rire avant de se diriger vers le lit. Il retira la serviette sans aucune pudeur et commença à s'habiller. Il enfila ensuite ses sangles avant de mettre ses bottes. Une fois prêt, il récupéra son équipement que Mikasa l'aida à mettre, un peu inutilement car il pouvait le faire seul mais, à son regard il compris qu'il valait mieux la laisser faire.

Il revint ensuite vers le lit où il récupéra sa cape. Mikasa l'examina attentivement avant de se rendre compte qu'il n'avait pas sa veste.
- Ta veste ? Ou est elle ?
- J'ai eu un petit accrochage. Elle s'est déchirée. Je vais devoir en demander une autre.
- Il fait encore froid...
- T'inquiètes pas. J'ai connu pire, dit il en passant sa cape. Et puis j'ai ça.
- Ça n'empêchera pas le froid de te frigorifier.
- Je rentres directement, dit il en lui volant un baiser. Maintenant que je sais où tu es, je n'aurais plus de détour à faire. Je n'ai que quatre heures de route jusqu'à la porte de Trost. Je serais vite de retour au quartier général.
- D'accord, dit elle à contre cœur, en ajustant les boutons de sa cape en la fermant, avant de poser ses mains à plat sur son torse, le caressant doucement.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je n'ai pas envie que tu partes.
- Tu peux venir... redit il l'air de rien.
- On à un accord. Tant que je n'en ai pas confirmation, je ne partirai pas d'ici, Livaï.
- T'es vraiment têtue ! J'espère que tu l'es dans ce cas ! Ça me donnera l'excuse de te balancer sur mon épaule et te ramener au bercail !

Mikasa rigola. Il avait mit du temps à reconnaître ses sentiments pour elle, mais maintenant que s'était fait, il n'entendait pas l'avoir loin de lui.
- Pourquoi tu rigoles, gamine ? Dit il contrarié par son refus de le suivre.
- Parce que tu es craquant quand tu boudes.
- Je boudes jamais, merdeuse !
- Je t'aime aussi, même quand tu fais ta tête des mauvais jours !
- Tss... fit il avant de glisser sa main derrière sa nuque pour l'attirer vers lui et prendre ses lèvres. T'es vraiment une emmerdeuse. Mais Putain, qu'est ce que je l'aime cette emmerdeuse ! Pensa t'il.

Promesses du passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant