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Les mois qui s'écoulèrent après le retour de l'expédition furent paisible. Une organisation fut mise en place afin de surveiller le port. Des équipes se relayaient régulièrement pour surveiller toutes incursions ennemies sur leur nouveau territoire.

Des routes furent ouvertes afin de rendre le trajet jusqu'à la côte plus aisé. La grossesse de Mikasa avançant, elle restait au quartier général. Livaï comme tout autre gradé, participait à ces roulement qui duraient généralement une semaine.

Durant cette semaine où il était absent, elle passait son temps soit avec Sasha et Armin qui faisaient partie de la même équipe, soit avec Conny et Jean. Eren rentrait peu, restant toujours sous la responsabilité soit de Livaï, soit d'Hange qui assuraient le roulement avec d'autres gradés.

Elle craignait les départs de Livaï et guettait ses retours, dont les retrouvailles finissaient toujours de la même manière. Elle venait d'ailleurs à peine de se poser contre lui enfin comblée, lorsqu'on vint frapper à leur porte.
- Livaï ! Mikasa ! C'est pas le moment de s'envoyer en l'air ! Je vous attend illico dans mon bureau. Et habillés s'entend.
- Ferme ta gueule Quat'Zieux ! On arrive, lui cria Livaï depuis sa chambre.

Il soupira. Il se sentait épuisé par ce rythme de surveillance. Son seul réconfort à son retour était les bras de Mikasa et son ventre qui s'arrondissait joliment de jour en jour.

Mikasa pris appui sur son torse, le menton reposant sur le dos de ses mains en le fixant avec une expression désolée.
- Tu es fatigué et à peine rentré, je te saute dessus...
- Tu peux me sauter dessus autant de fois que tu le souhaites. Ce n'est pas toi qui m'épuise. C'est tout ça ! Dit il en levant les mains avant de les laisser retombées contre le matelas lourdement. J'en ai ma claque de cette attente. Eren semble de plus en plus démoralisé. Je me demande ce qui le turlupine à ce point... J'aime vraiment pas ça... Quelque chose se prépare, mais je ne sait pas quand ça nous tombera sur le coin de la gueule.

Mikasa se redressa en position assise, Livaï se tournant vers elle pour venir embrasser son ventre qu'il caressa tendrement.
- Toi au moins tu n'as pas à t'inquiéter de toute cette merde ! Profites en bébé.

Il se redressa ensuite de mauvaise grâce, avant de s'assoir sur le bord du lit, les pieds posés au sol. Il pris appui sur ses genoux avant de se lever.
- Dépêchons nous de rejoindre l'autre cinglée. Où elle va nous chier une caisse... dit il en se dirigeant vers sa commode où il récupéra un haut gris à manche longue avant d'enfiler son boxer et un pantalon noir.

Mikasa se leva et récupéra une robe ample qu'elle enfila. Il tiqua en voyant qu'elle ne portait rien en dessous. Il ouvrit son casier à sous-vêtement et lui tendit un boxer qu'elle pris avec reconnaissance. Elle se sentait plus à l'aise dans les siens.
- Merci... je crois bien qu'il faut que je renouvelle mes sous-vêtements. Ils sont trop serrés.
- Je n'aime pas que tu te balades comme ça ! Dit il en récupérant un gilet qu'il déposa sur ses épaules. Certains aiment trop lorgner sur ce qui m'appartient... ajouta t'il en caressant la pointe de son sein à travers le tissu un peu trop fin à son goût.
- Tu n'as rien à craindre puisque ça t'appartient justement, lui dit elle en souriant tout en caressant sa joue. Tu es celui que j'aime. Rien ne changera ça.
- Je sais, dit il en lui volant un baiser.

Ils quittèrent leur quartier pour se rendre à ceux d'Hange qui avait déménagé à sa prise officielle de fonction dans les anciens quartiers d'Erwin. Elle avait eu beaucoup de mal à s'y habituer.

Lorsqu'ils arrivèrent, Livaï entrant comme à son habitude sans frapper, tenant Mikasa par la main, la stupéfaction fut de taille. Il se figea face à plusieurs personnes qui se tournèrent vers eux.

Promesses du passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant