7. I said I didn't feel nothing, baby...

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"We can't even speak, but you stay in my mind ." 

- SZA







📍Quelque part à Madrid






Fidji Rizzi.


Je poussai de toutes mes forces mon ravisseur qui tomba en arrière.

- Petite conna-

Je me levai d'un bond, ignorant momentanément la douleur dans mon visage et mon ventre dû au coup reçu et me dirigeai le plus vite possible vers la porte la plus proche.

Mon cœur battait la chamade à mesure que j'entendais des voix s'élever derrière moi.

- Hé ! Noah ? Tu fais rien ?

Le ton du blond, Jeff, était agressif, mais j'ai ignoré ses paroles, concentrée sur ma fuite. Je me suis précipitée dans le couloir, espérant trouver une issue vers la liberté.

Pendant ce temps, le supposé Noah ou l'homme en costume noir, m'a suivie du regard avec sa cigarette entre ses lèvres qui dessinaient un sourire en coin. Un éclair étrange a traversé ses yeux lorsqu'il m'a vue m'échapper. 

C'était presque comme s'il avait ressenti quelque chose, mais cette pensée a été balayée de mon esprit alors que je me hâtais à travers les sombres couloirs.

- Elijah, Jeff ! Suivez-la. Je la veux vivante. Ordonna t-il d'un ton ferme.

Je lançais un regard vers lui dans ma course et il me fit un signe d'au revoir qui me procura des frissons.

La porte du fond s'est révélée être une sortie, et j'ai débouché dehors. L'air frais de la nuit m'a frappée comme une délivrance, mais ma joie fut de courte durée.

Tout autour de moi, un quartier inconnu s'étendait, et mes chances de m'échapper sans être repérée semblaient minces. 

J'ai commencé à courir, me fondant dans l'obscurité de la nuit, priant pour échapper à mes poursuivants.

Les rues étaient désertes à cette heure tardive, mais chaque ombre paraissait me cacher un danger potentiel. Mon esprit était en ébullition, cherchant un plan, un endroit où me cacher, ou mieux, quelqu'un à qui demander de l'aide.

Mon souffle s'accélérait, mon cœur tambourinait dans ma poitrine, et l'adrénaline me maintenait en mouvement. La nuit de Madrid était mon alliée et ma cachette, et je devais trouver refuge avant que mes poursuivants ne me rattrapent.

Je cours, m'efforçant de rester hors de vue. Mes pieds martelaient le pavé, mon souffle saccadé trahissait la tension qui régnait en moi. Heureusement que j'ai pas de talons. 

Ma fuite était tout sauf discrète, mais j'espérais qu'avec chaque coin de rue tourné, chaque ombre embrassée, je gagnerais quelques secondes de répit.

𝐂𝐀𝐒𝐔𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐈 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝟏 et 𝟏.𝟓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant