𝐂𝐀𝐒𝐔𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐈 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝟏 et 𝟏.𝟓

28. I'm just tryna live for the moment.

☆ "You are my White Mustang" ☆

- Lana Del Rey

📍Gala de charité, L.A

Jude Anderson.

L'arrivée au gala fut tout ce que j'avais imaginé : flashes, tapis rouge, et des regards de tous côtés. Fidji et moi étions les étoiles de la soirée, et je devais jouer mon rôle à la perfection pour protéger notre image.

Depuis que nous étions descendus de la voiture, et je ne lâchai pas sa main une seule seconde. Les journalistes se pressaient autour de nous, posant des questions auxquelles nous répondions avec une aisance calculée.

Mais derrière chaque sourire et chaque réponse, il y avait une tension palpable, une danse délicate entre ce que nous devions montrer et ce que nous ressentions réellement.

- Monsieur Anderson, comment vous sentez-vous ce soir ? Demanda un journaliste.

- Je suis heureux d'être ici et de pouvoir soutenir une cause aussi importante. Répondis-je avec un sourire charmant.

- Madame Rizzi, votre relation avec Jude semble parfaite. Quel est votre secret ? Elle sourit, ses yeux rencontrant les miens avec une chaleur sincère.

- La confiance et le soutien mutuel. Jude est quelqu'un de formidable, et je suis fière de pouvoir partager cette soirée avec lui.

Je serrai doucement sa main, reconnaissant pour ses mots et pour sa présence à mes côtés. Le reste de la soirée se déroula sans accroc, entre discours et moments partagés avec d'autres invités.

Mais à chaque instant, mon esprit revenait aux Fidji, à notre moment volé dans la salle de bains, et à la promesse que je lui avais faite.

- Monsieur Anderson, pouvez-vous nous parler de votre relation avec Fidji ? Demanda un journaliste, le micro tendu vers moi.

Je souris, mes yeux se tournant vers la femme de ma vie avant de répondre.

- Fidji est une personne extraordinaire. Elle m'apporte un soutien inestimable et je suis reconnaissante de l'avoir à mes côtés ce soir, répondis-je avec une sincérité indéniable.

Les journalistes semblaient satisfaits de nos réponses, et nous continuâmes à naviguer parmi les invités, saluant et posant pour les photos. Mais malgré l'agitation, une seule chose occupait mon esprit : les mots de Fidji dans la salle de bain.

"Je veux te faire ça depuis bien longtemps, patron."

Les flashs crépitaient de plus belle alors que Fidji et moi avancions sur le tapis rouge. Les cris des journalistes et les clameurs de la foule formaient un bourdonnement constant.

- Jude, regardez ici ! Monsieur Anderson, un mot pour nos lecteurs !

Je me tournai vers le journaliste qui m'interpellait, un sourire poli accroché aux lèvres.

- Bonsoir. Nous sommes ravis d'être ici ce soir. C'est un honneur de soutenir une cause aussi importante.

Je glissai un bras protecteur autour de sa taille, la rapprochant de moi. Elle me lança un regard reconnaissant, et je lui murmurai à l'oreille :

- Tu es incroyable. Reste toi-même, et tout ira bien.

Elle me répondit par un sourire radieux, et je sus qu'elle était prête. Nous continuâmes notre chemin sur le tapis rouge, posant pour les photographes et répondant aux questions des journalistes avec une aisance calculée.