𝐂𝐀𝐒𝐔𝐒 𝐁𝐄𝐋𝐋𝐈 | 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝟏 et 𝟏.𝟓

26. And I shouldn't cry...

☆ "If I say how I feel, would you really listen ?" ☆

- YoungBoy Never Broke Again

Jude Anderson.

Je m'étais agenouillé à ses pieds pour lui montrer à quel point je l'aime.

Ma putain de femme.

Mais quand elle s'est collée contre moi... Bordeeeel, j'allais vraiment vriller.

Fidji me regarda comme si j'étais la plus belle chose qu'elle ait vue de sa vie.

Je n'ai plus à avoir peur de ne pas contrôler mes sentiments, à avoir peur qu'elle sache que je suis bipolaire, à avoir peur de ne plus pouvoir me sentir libre.

Je lui appartiens et je veux juste qu'elle m'aime tel que je suis, bien que cela soit une chose très compliquée.

Comment aimer un homme comme moi ?

Qui ne maîtrise pas sa colère et qui est impulsif ?

Mais même si elle a eu un passé... mystérieux, je suis prêt à l'aimer jusqu'à la fin de mes jours.

Je n'arrive juste pas à mettre la main sur ce qui m'échappe. Qu'a-t-elle vécu d'aussi douloureux au point de faire des cauchemars toutes les nuits ?

Je sais qu'elle ne va pas bien. C'est pour ça que je suis déterminé à la faire parler, mais avant tout de la faire décompresser.

Je pris alors ses mains dans les miennes et commençais à embrasser ses doigts.

- Regarde-moi, Fidji.

Elle baissa ses petits yeux argentés vers moi et me sourit.

Je me levai doucement et la dépassant de ma taille, elle se trouva nez à nez avec mon torse.

Ses mains se posèrent sur ma peau laiteuse et elle fit des cercles avec ses doigts parfaitement manucurés en passant de ma clavicule à mes abdos.

Je sentais ma respiration aller de plus en plus vite et mon corps tout entier commençait à prendre feu.

Je ne veux pas Fidji pour « assouvir mes désirs » mais plutôt, car je sais que c'est la bonne. C'est elle la femme de ma vie, je le sais depuis ce 10 septembre.

Fidji a remplacé ses doigts par sa langue et a commencé à me lécher le corps, ce qui a été pour mon plus grand plaisir.

- Oh... Damn (*Bordel, en anglais) ! Fidji...

Elle accéléra et plaça ses mains derrière la nuque pour me lécher le cou.

- T'aime ça ? Me demanda-t-elle d'une voix que je n'avais jamais entendu auparavant.

Si j'aime ? Oh que oui.

- J'adore ça, mais je t'en prie, ne te sens pas obligé de faire des choses que tu ne veux pas.

- Chut. Je veux te faire ça depuis bien longtemps, patron.

Et merde.

Je soulevai Fidji pour la poser sur le rebord du lavabo et elle hoqueta de surprise face à mes mains sous ses fesses.

Je commençais à l'embrasser et elle gémit dans ma bouche. Je pressai ses cuisses avec mes mains et elle en avait des frissons.

Sa langue s'enlaça a ma mienne et c'est comme si je la connaissais depuis toujours, comme si je l'attendais tout ce temps.