Un bol de ramen

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Je passai la nuit à parcourir le rouleau de mes yeux, sans voir le temps passer et rapidement, le soleil se leva. Je penchai ma tête vers la fenêtre et poussai un soupir :

- ... Déjà ? J'ai eu à peine le temps de lire la moitié...

Soudain, on toqua à ma porte. Je fronçai les sourcils : malgré le soleil qui venait de se lever, il était très tôt. Je me levai de mon lit :

- Doton ! Dissimulation n°70 !

Le rouleau disparut aux yeux d'un quelconque ninja :

- J'arrive.

J'enfilai mes chaussettes et me dirigeai vers la porte et détectai le chakra de Naruto :

- Tu fais quoi là ? demandai-ke en ouvrant la porte.

- Grande soeur ! Tu ne vas pas me croire ! Faut que je te raconte !

Il semblait surexcité et je devine à immédiatement ce qui se tramait. Je souris fièrement et ouvris la porte en grand :

- Vas-y entre. 

Il écarquilla ses yeux, encore plus heureux et sauta dans mon appartement. Il courus jusqu'au petit salon et s'assit sur la table. Toujours aussi joueur...

- Tu sais quoi, grande soeur, tu sais quoi ?

- Non je ne sais pas quoi...

Je voulais qu'il me l'annonce de lui-même pour être sûre :

- Je suis genin ! Je suis genin ! Tu imagines ? Je. Suis. Genin.

Il semblait tellement excité que je ne voulais pas faire mon rabat-joie :

- C'est... très bien.

Il souris encore plus :

- Tu m'as félicité !

Il semblait revivre, aucun autre mot n'aurait pu le qualifier :

- Ouais... s'tu le prend comme ça...

Je n'avais pas l'habitude de faire ce genre de remarque, même moi-même j'étais surprise. Gênée, je me grattai la nuque. Naruto se rendit compte surement de mon malaise car il changea rapidement de sujet :

- Tu te souviens ? Tu m'avais promis quelque chose en échange de mon passage de grade !

Soulagée de la tournure que prenait la conversation, je souris froidement, car je ne pouvais plus faire autrement :

- Tu parles du bol de ramen que je t'offre chez Ichiraku ?

Il hocha la tête :

- C'est ça ! Tu t'en souviens encore !

- Bien sûr. Je n'ai pas une mémoire poisson rouge que je sache.

Il éclata de rire :

- Quoi ? Pourquoi tu ris ?

- C'est juste que... ta tête... elle est super sérieuse et... j'imagine juste que tu deviens un poisson rouge qui lance des shurikens et...

Il éclata à nouveau de rire. Je le regardai dans l'incompréhension totale :

- Ma tête te fait rire ?

- Mais non mais... !

Il allai protester lorsqu'il se remit à rire :

- J'en peux plus ! J'ai mal au ventre ! Masse-moi.

- Mais ça va ou bien ? Tu te prends pour qui ?

- Oh ça va ! Je rigole... on peux même plus rigoler en ce monde cruel.

&Deidara T2 : ContactsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant