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𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵

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.𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵.

Encore groggy, je m'installe en tailleur pour détendre mes muscles encore douloureux de ma nuit.
Il faut vraiment que je m'habitue rapidement au matelas et que j'oublie celui de ma chambre d'Avignon.

Je me lève et m'étire avant de sortir, espérant que Hugo soit déjà réveillé. Effectivement, il l'est, assis sur le canapé avec un Candy Up au chocolat à la bouche, regardant les dessins animés. Saucisson me trahit et s'approche de moi pour recevoir des caresses. La tête de mon ami se tourne, un sourire naît sur ses lèvres.

— Ça va bien dormi ?

— Oui ça va merci, et toi alors ?

— Moi très bien. Il éclate de rire avant de poser la boisson sur la table basse. Fais comme chez toi, ce qui est à moi est à toi dorénavant.

Je hoche la tête et me dirige vers la cuisine à la recherche de quelque chose à manger. En ouvrant le frigo, je me rappelle que je suis chez Hugo et qu'il ne doit probablement pas être très familier avec les courses.

— Tu sais faire les courses ?

— Les quoi ? Non connais pas désolé.

Je secoue la tête, un sourire aux lèvres, et referme le frigo avant de finalement opter pour une pomme. Je rejoins la pièce et m'installe à côté de lui, un pied sur le canapé que je rabats contre ma poitrine. Il regarde "Oggy et les cafards", comme quand Dalia me gardait les week-ends.

— Tu continues de regarder ?

— Ouais juste pour espérer y voir Oggy attraper enfin ses cafards. Un rire sincère sort de ma bouche alors que je croque dans la pomme. Ça te dit qu'on sorte un peu pour que tu te familiarises de nouveau avec Paris ? Comme ça on mange dehors et après j'dois aller au stud rejoindre le Panama, tu peux m'accompagner si tu veux ?

— Wow ça fait longtemps que je les ai pas vu, alors pourquoi pas. J'arrive pas à croire que tu sois toujours aussi proche d'eux.

— Logique Gaston c'est ma deuxième famille.

Un pincement au cœur m'envahit, à vrai dire. Il n'a rien dit de méchant, mais je réalise que nous nous sommes trop éloignés en deux ans, et je ne suis plus certaine de compter autant pour lui qu'auparavant. Je passe ma langue sur mes lèvres et hoche la tête avec un petit sourire. Hugo tape sa main sur ma cuisse, me faisant pousser un cri de douleur.

— P'tite nature va.

— Ta gueule, je vais étriper ce qui te sert de couille.

— J'suis content de voir que tu n'as pas changé.

Il se lève pendant que je frotte encore ma main sur ma cuisse pour apaiser la douleur. Je vais le tuer avant la fin de l'année, je le sais.

Hugo donne à manger à Saucisson avant de me faire comprendre qu'il va prendre sa douche. Je ne lui accorde pas plus d'attention et le laisse vaquer à ses occupations avant d'aller débarrasser les déchets que je jette dans la poubelle.

𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜̧𝐚 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant