.𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵.
Il ne doit pas être loin de 2 heures du matin quand je relève la tête de mon ordinateur, finissant un dossier que je suis censée rendre demain. Avec toutes mes sorties, je ne prends même plus assez le temps de travailler, donc je me retrouve à clore un dossier de 20 pages en pleine nuit. Heureusement que j'ai cours seulement demain après-midi.
Je referme l'écran et dépose mes lunettes dessus, jetant un regard furtif à Hugo qui est en train de poser son texte sur une prod derrière la vitre.On est arrivés au studio vers minuit, et je ne lui ai pas encore adressé la parole. Il faut dire que je voulais absolument finir ce dossier, et lui voulait absolument que je l'accompagne pour ne pas qu'il soit seul. C'est ridicule, il aurait pu appeler les gars mais ça me fait quand même plaisir d'être ici avec lui.
Je ramène mes jambes contre ma poitrine et pose ma tête sur mes genoux, fixant Hugo qui tient son téléphone dans sa main, et débite des paroles rapidement.
Il me fait trop rire quand il rap parce qu'il bouge la tête, ambiancé par la musique. Ça se voit que c'est vraiment ça qu'il le fait vivre.Il porte encore sa casquette à l'envers et ses lunettes de soleil bling bling. Pourtant on est en janvier, il n'a pas besoin de tout ça. Mais j'avoue qu'intérieurement, je le trouve beau comme ça.
Un point positif avec lui, c'est qu'il sait s'habiller. Pas comme d'autres... je n'ai donc pas besoin de lui dire ce qui va ou ce qui ne va pas ensemble.Je ne sais pas trop ce qu'il est en train de déblatérer mais il semble s'acharner sur la police dans un de ses couplets. Je secoue la tête, un petit sourire en coin.
Lorsqu'il finit, il sort de la salle d'enregistrement et sourit en voyant que je ne suis plus occupée.
— Mets tes lunettes.
— Hm ?
— Mets tes lunettes, t'es belle avec.
Je pouffe, surprise de sa remarque qui me fait ressentir toutes sortes de choses. Je sens mes joues rougir sous l'effet de son compliment et mon ventre se tordre. Je ressens de plus en plus de choses dans mon corps quand je suis avec lui, quand il me parle ou simplement quand on se regarde. C'est agréable, et je me doute qu'il ressent les mêmes choses, mais lui essaye de les cacher contrairement à moi.
J'attrape ma paire de lunettes, déplie les branches et les pose sur mon nez, en remettant mes cheveux devant mes épaules.
— T'as fini de bosser ? Il me demande en s'asseyant sur une chaise à roulette devant la table de mixage.
— Oui je viens de finir mon dossier. Je commence à fatiguer.
Je m'allonge sur le canapé, posant ma tête sur ma main. J'en profite pour fermer les yeux quelques secondes et profiter du calme qui s'installe dans la pièce.
J'entends juste Hugo taper sur des boutons à toute vitesse et remettre le son qu'il vient d'enregistrer.
VOUS LISEZ
𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜̧𝐚 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫
Fanfiction𝒶𝓈𝓈𝒶𝒻 : 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚋𝚕𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎, ménélys et hugo « 𝑱'𝒕𝒆 𝒋𝒖𝒓𝒆, 𝒋'𝒂𝒊 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊 𝒄̧𝒂, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄̧𝒂 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔. » ...