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𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵

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.𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵.

— Ça va, respire Gaston. Ça va hyper bien se passer. Me lance Hugo en passant sa main dans la mienne pour me rassurer. T'es une grande fille maintenant.

— Mhm, c'est pas la même fac qu'à Avignon. Il serre ma main avant de me faire un sourire. J'ai oublié de te prévenir de ne pas venir me chercher à midi, je mange avec Ninah et Léonie.

— Elles sont de retour ?

— Oui, c'est moi qui ai repris contact avec elles donc Léo a créé un groupe sur Insta « Ménélys de retour à la Kasbah ». Hugo ricane alors que je lève les yeux au ciel avec un sourire en coin. Donc voilà, c'est bon pour toi ?

— J'ai pas trop le choix de toute façon, donc oui c'est pour moi.

— C'est toi qui voulais absolument m'accompagner pour ne pas que je prenne les transports, donc ne te plains pas que je n'ai pas besoin de toi maintenant.

Hugo lève les mains en l'air tout en esquissant un sourire en coin. Il jette un regard vers l'immense bâtiment qui sera ma prison pour le reste de l'année.

Je sais qu'il a toujours voulu faire des études dans le domaine, c'était le seul à aimer un tantinet l'école. Il a toujours trouvé ça intéressant, après j'étais souvent à côté de lui donc il ne s'ennuyait pas tellement.
Je n'ai jamais compris la pression que Jamal exerçait sur ces études. Hugo a toujours été un garçon hyper créatif, donc vouloir absolument le pousser vers la médecine, c'est complètement débile. Enfin, je trouve... Aujourd'hui, quand je le regarde, je me dis qu'il a vraiment trouvé sa voie dans la musique.

— Ça ouvre à quelle heure déjà ? Il me demande en me regardant de nouveau.

— Mhm, 7h50 donc dans cinq minutes.

Le blond baille grossièrement, puis il passe ses mains sur son visage.
Je ne sais pas quand il est rentré, vu qu'il a passé la plupart de la nuit au studio, et pour la peine, j'ai dormi avec saucisson. Bientôt le chien me kiffe plus que son propre maître.

— Tu travailles sur quoi en ce moment ?

— J'fais des yaourts c'est tout, j'ai quelques idées déjà mais rien de concret.

— Je pourrais écouter ? Aller, dis oui. Je le faisais tout le temps à l'époque du Panama. J'étais votre première fan.

— C'est différent qu'avec le Panama j'sais pas.

— Tu as honte de me faire écouter ? Hugo fait une moue avant de secouer la tête.

— J'ai archi pas honte mais c'est plus intime.

— Si tu parles de baiser des meufs, j'ai l'habitude hein, mais si tu ne veux pas, c'est pas grave, je respecte ton choix.

Je croise mes bras sur ma poitrine et tourne ma tête vers la vitre. J'arrive pas à croire que je le gêne, on se connaît depuis tout petit, y'a rien qui nous gêne, et c'est pas parce qu'on s'est perdus de vue pendant 2 ans que notre relation a autant changé. Enfin, je ne crois pas.

𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜̧𝐚 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant