.𝗣𝗔𝗥𝗜𝗦 - 𝟮𝟬𝟭𝟵.
On arrive devant la maison, et je me gare juste devant le
portail. Je sens Ménélys se contracter sur le siège avant de regarder la maison de papa et maman. On dirait qu'elle se sent étrangère au lieu où dans le passé elle se sentait chez elle. C'est bizarre entre nous, surtout depuis la boîte, elle ne se souvient de rien. Je ne peux même pas revenir sur notre conversation, j'ai peur, je crois. J'angoisse à l'idée qu'elle ne pense pas comme moi, après tout sa crise de jalousie ça ne voulait rien dire ? Putain je suis perdu avec cette meuf. J'ai besoin d'air, je sors de la voiture et ferme la portière suivi de près par Lys qui essaie de capter mon regard. Je fais comme si je ne vois rien pour l'instant mon plan marche, mais pour combien de temps encore ? Elle récupère ses affaires à l'arrière ainsi que la bouteille de vin qu'on est allé acheter juste avant. Je récupère le bouquet de camélias pour maman et rejoins Ménélys.— Hugo, on peut parler s'il te plaît ? Je suis vraiment désolée pour l'autre fois d'accord ? Je sais pas quoi faire d'autre pour me faire pardonner.
Sa voix déraille à la fin, je soupire et glisse le bouquet sous mon bras avant de m'approcher d'elle. Je passe ma main derrière sa tête et l'approche de mon torse. J'aime pas la voir pleurer, je déteste la voir dans cet état. J'entends ses sanglots et je dépose un baiser sur le sommet de son crâne, putain. Je crois que j'ai vraiment fait le con, et elle se sent mal à cause de ça. Je caresse doucement ses cheveux pour tenter de la réconforter. Je ne sais pas si ça marche, mais j'entends qu'elle sanglote un peu moins. Juste le fait de l'entendre pleurer ça me tord le bide. Et ça me fait mal au cœur. Je me sens responsable de son état. C'est de ma faute.
— Écoute Lys. On mange chez mes darons, et je te promets qu'en rentrant on parle de tout ça, ok ? Ça te va ?
Elle ne répond pas mais hoche la tête avant de se séparer de mes bras. Ses yeux brillent à cause des larmes. Je les essuie avec mes pouces et tapote son nez pour déclencher son rire. Ça marche, elle pouffe un peu avant de hocher la tête une deuxième fois. J'attrape sa main, liant nos doigts et l'emmène jusqu'à la porte d'entrée de la maison de mes parents.
Avant de frapper, je vérifie qu'aucune marque de sa tristesse n'apparaisse pour ne pas alerter mes parents. Son nez est un peu rouge, mais ils croiront que c'est à cause du froid. Je frappe trois coups, et détache ma main de la brune quand la porte s'ouvre.
— Ménélys, ma chérie, tu es encore plus belle que sur les photos que Hugito m'envoie.
Maman prend instantanément Lys dans ses bras, la serrant fort contre elle. J'arrive à voir que Lys s'est vachement détendue au contact de maman contre elle. Elle respire presque à nouveau. Il manque papa encore ce qui la stresse encore un peu je pense.
— Dalia, vous m'avez beaucoup manqué.
— Mais toi aussi, ma chérie, même après plus de vingt et un ans, tu me vouvoies toujours, c'est fascinant.
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𝐜'𝐞𝐬𝐭 𝐜̧𝐚 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫
Fanfiction𝒶𝓈𝓈𝒶𝒻 : 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒𝚎 𝚋𝚕𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎, ménélys et hugo « 𝑱'𝒕𝒆 𝒋𝒖𝒓𝒆, 𝒋'𝒂𝒊 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊 𝒄̧𝒂, 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒊𝒎𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒒𝒖𝒆 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒆 𝒄̧𝒂 𝒍𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔. » ...