Addict d'un biker

#14 Addict d'un biker: Penny #8

Carter

Ma main dans celle de Sasha, nous prenons la direction des chambres.

- Carter !

Je m'arrête, je lâche la main de Sasha en voyant Penny debout au milieu de la pièce.

- Tu comptais vraiment coucher avec cette fille, après la discussion que nous avons eu ?

Je ne sais pas quoi dire... à part oui. Penny me regarde droit dans les yeux.

- Qu'est ce que tu fait là ?

- A ton avis !

Elle fait demi tour et sort. Je ne perd pas une minute et la rejoint.

- Penny !

- Une heure ! Une heure et je te retrouve dans les bras d'une autre !? Sérieusement !

- Tu est jalouse ?

- Non ! Tu me fait comprendre que je te plaît, que tu as envie de moi et quoi une heures après je te retrouve dans les bras d'une autre ?! J'aime pas qu'on se foute de moi Carter !

- Tu m'as fait comprendre que je te plaisait pas!

- Mais bien sur que si ! Bordel Carter ! Je suis une femme qui aime se faire désirée, qui dit non mais qui pense oui !

Je soupire.

- Je suis jaloux du maire, j'ai l'impression que tu prend trop ton rôle au sérieux. Il est plus riche, il pourra te rendre plus heureuse.

- Mais tu te fous de moi ! Il veux fermer toute les boutiques de la ville ! Il veux vous jeter en prison, vous et vos femmes ! Il veux jeter ma famille à la rue et tu crois que je veux être avec un homme comme ça !? C'est hors de question, tu n'est qu'un pauvre con Carter !

- Ferme là !

- Pardon ?!

- Ferme là Penny ! Bordel tu m'embrouille l'esprit, tu ne t'en rend même pas compte. Il a fallu que je tombe sur une meuf comme toi, c'est pas possible.

- Ça veux dire quoi ça ?

- Ça veux dire que tu me plaît, que même si tu m'a voler 500 balles, tu m'avais taper dans l'œil. Merde ! Ça me fait chier !

- Ça te fait chier que je te plaît ?!

- Il y a tellement de femmes dans cette ville mais c'est toi qui me plaît, alors oui ça me fait chier !

Penny

Je serre les poings, cette fois-ci je m'en vais pour de bon, je te retient Jake !
Arriver à la maison je part m'enfermer dans ma chambre.
Crétin de biker a la noix !
Plusieurs jours se sont écouler, après avoir parler du dîner avec le président, celui-ci est rester muet, sans me dire ce qu'il comptait faire pour la suite, j'en ai parler au autres et nous avons eux une idée, habiller de noir, nous sommes tous prêt, des sacs remplis de feuilles à l'intérieur.
Nous nous séparons en plusieurs groupes, toute la nuit nous distribuons nos feuilles, le plan du Maire, ce qu'il compte faire. Nous rentrons au petit matin, le soleil se lève tout juste.

Carter

"Construction d'un centre commercial !
Vos boutiques son en danger !
Réagissez !
Ne laissez pas le Maire Mcgonel faire ! "

Je relis plusieurs fois ce bout de papier, le sourire aux lèvres, ils l'on vraiment fait, je n'est pas revu Penny depuis notre petit tête à tête, dispute, je ne sais même pas ce que c'était réellement...

- Ils l'on vraiment fait ? Me dit une voix dans mon dos.

Je me retourne vers mon président.

- Oui...

- Ça commence à grogner en ville, ils ne savent pas ce qu'ils on déclencher.

- On sera là pour les protéger, lui dis-je.

- Absolument.

- Nous irons les voir tous à l'heure, je pense qu'ils on eu une longue nuit.

Je sourit. L'après-midi débute, je me promène en ville, les propriétaires de magasins on afficher les affiches sur leurs vitrines. Je sourit en voyant tout ça.
Un café en main, je me fige en voyant Penny plus loin.

Penny

Je garde mon sourire pour moi, mais voir nos affiches afficher sur leurs vitrine est une vrai fierté, tout le monde en parle.
Je s'en qu'on m'attrape le bras et qu'on me tire vers une petite ruelle.

- Penny...

- Mr le maire... dis-je.

- Espèce de salope, tu as bien cacher ton jeu.

- Vos envies de grandeur aurait détruit cette ville.

- Toute la ville me déteste, il n'y avait que toi qui savait ce que je comptais faire...

Il s'éloigne, je me redresse. Je ne vois pas la gifle arrivée, je me tiens la joue. Le temps que je réagisse, Carter a projeter Philippe sur le sol.

- On ne touche pas à la femme d'un biker, surtout pas à la mienne, combien de fois je vais devoir te le répéter Mcgonel.

L'homme sur le sol se met à rire.

- Oh bordel j'y crois pas, tu avais déjà choisi ton camps avant de faire ta salope avec moi...

Le maire se redresse.

- Crois moi tu l'aurais jeter en prison si tu savais vraiment ce qu'elle faisait ici.

Il écarquille les yeux.

- Tu sait la petite bande de pickpocket qui traîne en ville depuis plusieurs semaines, je te présente Penny la plus douer de tous.

- Je vais te foutre en taule, tous vous foutre en taule!

- Il faudrait que les habitants de cette ville t'écoute et je pense que pour le moment ce n'est pas la peine de parler avec eux. Va t'enfermer dans ton bureau et trouver une autre idée, une idée qui conviendra à tout le monde.

- Quel gâchis, dit-il en me regardant.

Il fini par s'en aller. Un silence se fait entrent nous.

- Dis pas merci ! Me cache-t-il.

- Je n'avais pas besoin de ton aide ! Je sait me débrouiller toute seule.

- Eh bah maintenant tu est dans la merde, à chaque fois qu'il t'arrivera quelques choses, je serais là, c'est claire. Si tu n'a pas encore compris je suis ton mec, ton homme où n'importe quel prénom tu me donnera ! Tu est à moi !

- Je n'appartient à personne arrête tes délire Carter !

- Putains mais tu peux pas simplement dire oui, accepter l'amour que je te donne ?! Qu'on pourrait te donnée !

- Tu est tellement mélodrame c'est pas possible ça !

Il me regarde en souriant.

- Quoi ?

- Rien... enfin j'aime notre relation, j'aime que tu ne me disent pas oui tout de suite.

Je lève les yeux aux ciel.

- Tu m'épuise. Mais vraiment...