#1 Addict d'un biker: April #5

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J'ai été faible, j'ai encore craquer, j'ai tenue trois semaines sans rien prendre, motivé par ce que m'avait dit ce motard, mais Solis ne cessait de m'appeler, alors j'ai craquer, j'ai été faible...
Je suis allonger dans son lit, le bras de Solis qui m'entoure, sa respiration dans mon cou. Je me décale mais me fige quand j'entends un bruit provenir du salon.

- Merde mais fait gaff!

Je me redresse, Solis dors toujours a point fermer à mes côté.

- Putain mais c'est degueulasse ici, un vrai dépotoir.

- On s'en fous! Cherche cette putain de cocaïne!

J'entends des pas dans le couloir, putain. Je me lève et récupère en silence mes vêtements, je me fige en entendant la poignée se tourner. Merde. Je me dirige vers la fenêtre, pourvus qu'elle s'ouvre! D'un coup sec elle est ouverte, je me faufile à l'extérieur quasiment nu, je plaque mon cops contre le mur froid. Mon coeur bat vite dans ma poitrine. Mais je me fige une nouvelle fois en entendant des coups de feu, j'étouffe mon cris avec mes mains.

- Putain c'était quoi ça?

- Laisse tomber, fouille dans le placard, ce connard a bien du mettre la cam quelques part.

- Rien dans le salon, dit une autre voix, mais j'ai trouver le sac d'une gonzesse.

Je n'ose pas bouger, l'air frais me glace. Mes vêtements plaquer contre moi j'attends.

- Putain me dit pas qu'il arrive a baiser avec sa gueule?

- Putain c'est bon je l'ai! Dit un autre.

- Récupère le tout.

- Cette enfoiré c'est bien fait plaisir, dit la voix grave.

- Oui et j'espère que son dernier rail était bon! Allez cassons nous de là!

Je ne sais pas combien de temps je reste la, a bout mes larmes coulent en silence sur mes joues. Je fini quand même par rentrée de nouveau dans la chambre, je m'habille en vitesse, je m'approche de Solis qui est toujours allonger dans le lit, je n'ose même pas le regarder, je n'entends plus sa respiration, je m'approche quand même et le secoue. Mais rien. Je sens un liquide poisseux sur ma main, je recule et tombe sur les fesses.

Merde il est mort! Je me lève, traverse l'appartement au pas de course, je cherche mon sac dans le salon mais ne le trouve pas, temps pis, j'entends déjà les sirènes des flic venir dans cette direction. Je quitte l'appartement et me met a courir jusqu'à chez moi. Mais je m'arrête en voyant trois hommes sortir de mon immeuble. Ils montent dans la voiture et je vois qu'un d'eux porte mon sac dans sa main.
Je me planque derrière une poubelle. Putain c'est  quoi cette soirée. D'un seul coups j'entends l'alarme incendie de mon immeuble. Je sort de ma cachette et avance vers mon immeuble où les habitants son en train de sortir paniquer, certains son au téléphones. Je m'arrête près de ma voisine.

- Oh April j'ai cru que tu été encore à l'intérieur.

- Non, je vient d'arrivée que ce passe-t-il? Demandais-je.

- Ton appartement a pris feu.

- Quoi? Mais comment.

Je commence a avancer mais elle me retiens. Merde non c'est pas possible. Les pompiers finissent par intervenir les flammes lèche ma fenêtre, j'ai les larmes au yeux, toute ma vue est en train de brûlé de disparaître. Le soleil fini par ce levée, les heures s'écoule. Je me retrouve avec un pompier qui me regarde étrangement, je sait que je doit avoir une tête a faire peur...
Nous avançons jusqu'à mon appartement qui a été le seule à brûlé, je suis quand même soulager qu'aucuns de mes voisins n'ai été blesser dans cette accidents. J'arrive avec l'aide du pompier à entrée chez moi, de l'eau partout, tout dégouline. Je sens encore la chaleur sur les murs.

- D'où ces venue? Demandais-je

- On ne sait pas encore Mlle. 

- D'accord.

Je parcourt la pièce des yeux, il n'y a quasiment plus rien a récupérée. Tout est brûlée. Le pompier me laisse et je me retrouve seule. Je fouille un peu, cherche ce que je pourrait récupérée. Quelques vêtements, quelques papiers... je donne un coups dans un tas de détritus et tout s'effondre.

Plusieurs jours plus tard et après avoir trouver des vêtements généreusement donner par quelques voisins j'ai été relogées dans une chambre d'hôtel, je suis seule et maintenant que Solis n'ai plus là que vais-je devenir? Je ne ressens pas le manque pour l'instant, mais je sais que ça ne devrait pas tarder. Je suis allonger sur mon lit quand j'entends frapper à ma porte. Je me lève et part ouvrir.
Mais il n'y a personnes. Enfin... si mon sac. Mon sac à main est poser sur le sol devant ma porte. Je le récupère et m'enferme de nouveau. Je vide le contenu sur mon lit. Mon porte feuille a été vider, seule se trouve quelques cartes. Mon téléphone est en morceaux et un boutde papier est plier, je le prends les mains tremblante et déplie la feuille. L'écriture est maladroite.

" A vouloir jouer à la grande on fini toujours par perdre, la coke que ton petit copain n'était pas à lui, tu nous doit 4000$ et je n'attendrais pas longtemps"

Merde! Mais c'est quoi ce bordel? J'ai rien a voir avec Solis!
Il faut que je m'en ailles, qu'on m'oublie. Je fini par arrêter de pleurer. Faut que je réfléchisse et vite. Je cherche toute les possibilités, je n'ai pas de famille et puis maintenant qu'ils on mon identitée il en ai hors de questions. Peut être James... peut être qu'il maidera. Mais comment faire. Je quitte l'hôtel et me rends dans un cybercafé, assise derrière un ordinateur je tape les mots: The Devil's sons.
Plusieurs résultats. Un numero, une adresse. Je la note et retourne à l'hôtel.
Je décide de ne pas rester traîner ici, ils savent où je loge. Je remplis mon petit sac, ajoute mon portefeuilles et met le reste dans mon sac à mains. Je met ensuite le tout dans la poubelle qui se trouve au coin de la rue. Je prends la direction de la gare. Par chance un bus part pour Charleston dans une heure, je prends un billet et m'installe sur un banc en attendant, je regarde autours de moi mais a part des voyageurs il n'y a personnes d'autre.

Addict d'un bikerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant