Héritages

Chapitre 5 : Chloé

Je monte les escaliers pour aller dans ma salle de cours, oui je ne peux pas tous les sécher non plus. Le cour de maths, le cour le plus énervant de toute la terre. Non seulement on ne comprend rien mais en plus le prof est vraiment dérangé, on dirait qu'il sort d'un asile psychiatrique, je crois qu'il n'a pas toute sa tête, qu'il est bipolaire ou alors il a une maladie non identifiée. Ce n'est pas que je veux être méchante mais il est vraiment cinglé.
- Entrez!
La classe commence à rentrer quand...
- MAIS DÉPÊCHEZ VOUS, ON EST DÉJÀ EN RETARD SUR LE PROGRAMME, BANDE DE FLEMMARD !
Qu'est-ce que je disais, je tiens à préciser qu'on rentrait à une vitesse normale. Le prof est complètement taré.

* *
*

Comme je vous l'ai dit je suis sur mon portable à ne rien écouté du cours.
- Donc comme je......YOAN RÉPÈTE CE QUE JE VIENS DE DIRE!
Yoan s'est le rigolo la classe. Il passe son temps à foutre le bordel en cours et à énerver les profs.
- Donc comme je.....Yoan répète ce que je viens de dire.
Je souris, enfin un peu d'action.
Le prof écarquille les yeux.
- YO........
Le prof est couper par quelqu'un qui toque à la porte.
- MAIS QUI EST ENCORE ENTRAIN DE.....YOAN ARRÊTE.
La porte s'ouvre sur deux filles, une blonde aux yeux bleu et une avec les cheveux châtain et des yeux vert. La première m'a l'air très sûr d'elle, encore une pouffe qui veut marquer son territoire et qui va courir dans les bras du beau gosse du lycée : Axel.
En revanche, la deuxième est très timide.
- Euh enfaîte c'est ici notre salle de cours.
Je comprends enfin, ces deux filles sont les deux nouvelles, Ania et Ever. Je lève les yeux au ciel et me désintéresse d'elles, et me concentre sur mon portable.
Je ne suis rien de la conversation, je mets mes air-pods et m'isole du monde.
- Eh Chlo, alors le cours de math?
Je souris, Enora Smith, la seule personne capable de me faire sourire, ce n'est pas vraiment mon amie, c'est plus une collègue mais elle est sympa. Après tout on tue des gens ensemble alors ça nous rapproche.
- D'un ennui, tu ne peux pas imaginer les deux connasses sont arrivé
- L'horreur!
Je n'ai pas le temps de lui répondre que les deux filles arrivent vers moi. Je soupire et décale mon sac.
- Chloé c'est dehors la capuche!
Putain ! Mais il est obligé de me faire chier celui-là.
Je soupire une nouvelle fois, Ania me dévisage et s'assoit à mes côté et Ever au bout de la table. La fin de l'heure risque d'être longue.

* *
*
Le cours était interminable, non seulement le prof n'arrêtait pas de gueuler mais en plus je ne pouvais pas rester sur mon tel ou dormir car je suis sûre que les deux autres auraient cafté.
  Une fois que le cour est finis je sors la première et me dirige vers la sortie, je contente bien sécher les autres cours de la journée. Ma prof du cours suivant n'est pas là donc je peux partir en doute discrétion.
Mais au bout de quelques minutes quelqu'un ose me bousculé.
Je me retourne et découvre un seconde. Il est minuscule et a les cheveux blond.
- NON MAIS TU NE PEUX PAS FAIRE ATTENTION!
Il écarquille les yeux et se barre en courant, juste après m'avoir sortie un désolé tout timide. Je ne sais pas du tout pourquoi les minus ont peur de moi, je n'ai même pas une petite idée.
- Axel! Axel! Axel!
Je crois que Axel à trouver un nouveau mec à cogner. Je ne peux pas m'empêcher d'aller voir. J'adore quand il y a de l'action dans le lycée.
Je me dirige vers l'endroit où la bagarre a lieu mais ce n'est pas une bagarre que je vois et ce n'est pas du tout un mec que Axel veut frapper. C'est Ania! La nouvelle, celle qui était censé être une groupie d'Axel. Mais je suis encore plus épaté de voir que Ania lui envoie un coup de poing qui le fait tomber au sol, le visage en sang.
- Alors c'est qui le plus fort maint......
- Ania!
Quoi! Il la connait...
- Sérieux, cousine tu ne pouvais pas attendre un peu avant de frapper le roi du lycée.
   Pardon?! Liam est le cousin de la nouvelle! Je crois que j'hallucine, cela ne peut pas être vrai.
Avant que Ania parte, nos regards se croisent, ses yeux bleu océan et les miens bleu saphir se rencontrent. Avec cette microseconde, de se simple regards, je comprends que nous avons plus en commun que je voulais le croire.

* *
*
2 heures plus tard

- Bonjour, rentrez et allez à vos place, nous dit la prof de littérature.
Cette spécialité s'est le seul cours où je suis attentive car c'est mon cours préféré, je pense que vous vous en doutiez.
Depuis la baston d'Axel et Ania, je n'ai pas revu mes deux camarades, ni Axel d'ailleurs. Je suppose que Ania et Axel ont été convoqué mais je ne sais pas où est passé Ever, aucune des deux était au cour dernier, celui physique.
Je rentre dans la salle et j'ouvre de grands yeux, les deux nouvelles sont là assise à leur place. Je reprends mes esprits et remets en place le masque d'indifférence que je porte tout le temps. Je rejoins ma place sans leur adresser la parole.
Une fois tout le monde en place la prof nous distribue les documents du travail d'aujourd'hui.
- Bon, aujourd'hui vous allez travailler sur un exposé, je vous ai distribuée des thèmes différents. Comme vous le savez, vous le fait avec votre groupe. D'ailleurs je tiens à saluer nos deux nouvelles élèves: Ania et Ever. Chloé je compte sur toi pour les intégrer le mieux que possible, elle fait une courte pose pour nous désigner, puis elle reprend, la thématique de l'exposé est la même que d'habitude Chloé je te laisse débriefer nos deux nouvelles élèves. Au travail!

Le calme de la classe se transforme en brouhaha d'élèves. Mais un silence de mort règne sur mon groupe. Je n'ai pas du tout envie de parler et le problème c'est qu'entre Ever la timide, Ania la bornée et Chloé l'indifférente personne n'ose parler.
Ce silence dure quelques minutes mais s'est finalement Ania qui le brise.
- Alors s'est quoi le travail?
Elle prend et retourne le papier que la prof nous a déposé.
- La mort, les organisations illégal et criminel.
- Quoi?!
Je crois que je me réveille de suite. Je suis choqué par ce thème. Quel est l'intérêt avec la spécialité littérature.
La prof voit notre étonnement car elle vient vers nous.
- Je suppose que vous êtes choquée par ce choix de sujet mais je trouve que c'est important de parler de l'actualité et avec Chloé dans le groupe je suis sûr que vous y arriverez.
Elle part sans nous donner plus d'explications.
- Bon alors qu'est-ce que vous savez sur le sujet?
Je suppose que je serais obligé de leur parler tôt ou tard donc autant le faire maintenant.
- Euh...., me réponds Ever d'une voix toute timide.
Je crois qu'elle n'est pas prête à nous aider.
- Les gangs sont des organisations criminelles qui sont principalement connu pour le trafics de drogues et d'armes. Certains sont plus dangereux que d'autres et organisent des meurtres et des kidnappings.
Je suis estomaqué. Ania connait parfaitement le sujet, tellement bien que cela me paraît même louche.
- Il ne faut pas oublier qu'autres que les gangs il y a aussi les mercenaires qui travail en solo, seulement avec quelques contact.
Et nous continuons comme ça pendant les deux heures que nous avons. Ever fait seulement quelques commentaires mais elle finit par se lancer et donne des infos. Finalement je crois que je l'aime bien ce groupe.

Cette journée était plutôt bien. Et notre sujet d'exposé ne pouvait. pas mieux tomber. Ania si connait s'est sûr presque autant que moi. Je suis sûr qu'elle nous cache des choses et je suis bien décidé à découvrir ce que c'est.
Ces deux filles sont sympas, attention je ne dis pas que ce sont mes amies mais je dois dire que je m'attendais à pire, je suis même sûr qu'on a plus en commun que je peux le croire.
La porte d'entrée claque. Mon père vient de rentrer.
Je sors de ma chambre et descends les escaliers de la villa.
- Alors s'était quoi la mission aujourd'hui?
- Mêle toi de ce qui te regarde!
- Si un jour je reprends tes missions je dois savoir être mis au courant!
C'est la phrase de trop. Le coup part. Mon père me gifle si fort que je ressens la douleur jusque dans mon âme. Mais comme d'habitude je ne bouge pas d'un cil, je ne bronche pas et ne dis rien.
Je me rappelle de la première fois que mon père m'a frapper.

J'ai 7 ans, ma mère est encore au travail et mon père vient de rentrer. Le stresse monte, je ne sais jamais comment mon père va être. Je descends doucement les escaliers et une fois en bas je le rejoins dans le salon.
- Alors?
- Ne me parle pas!
Il vient de crier, je prends peur et essaye de m'enfuir mais il m'attrape par le poignet et le tord. Je hurle de douleur.
- Je t'ai dit DE TE TAIRE!
Et il me gifle. Je ne pleure pas. Je ne dis rien et il me lâche.
- Obéissante.

Aujourd'hui, cela ne me touche plus. Je suis habitué, à ce que mon père me frappe..... mais une partie de moi espère toujours, qu'un jour il se comporte gentiment avec moi, comme un ange, comme un père.