Chapitre 6

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Bonsoir,

Je vous remercie infiniment pour tous vos messages d'amour, cela me réconforte énormément. Pour l'instant, ma mère ce n'est pas encore ça. C'est difficile. J'espère retrouver un rythme normal de publication dès samedi.

Un gros bisou à tous.




Harak dévisagea la jeune femme qui tremblait sans cesse en reculant d'un pas en arrière. Son hésitation fit sourire la guérisseuse qui pivota les talons pour regagner la table où se trouvait ses potions soi-disant miraculeuses.

Puis soudain quelque chose en lui se déclencha lorsqu'il intensifia son regard sur la jeune femme.

Le viking ôta ses lourds vêtements et les posa sur le banc. Lorsqu'il s'avança progressivement vers la fille, elle chercha à ouvrir les yeux comme si elle l'avait senti s'approcher.

Harak se mit à genoux, torse nu, et glissa une main dans le dos de son esclave pour tirer sur le tissu de son épaule. Une peau laiteuse et douce lui apparut et en l'effleurant il sentit ses doigts brûler d'une passion secrète. Il se maudit et continua de baisser le haut de sa robe puis la pressa contre son torse. Avec humeur, il remonta la couverture pour cacher leur nudité et jeta un regard mauvais sur la guérisseuse.

- Ensuite ! Aboya-t-il tandis que l'odeur de la jeune femme gagnait peu à peu ses narines qui se mirent à frémir.

- Nous devons attendre que la fièvre baisse.

- Et si elle ne baisse pas ? S'enquit Harak en se rendant compte qu'il serrait un peu trop fort la jeune femme dans ses bras.

- Tu n'es pas patient guerrier, nota la vieille femme en s'approchant avec une bassine d'eau chaude. Ou alors tu es inquiet.

Harak l'affronta avec un regard noir mais fut très vite alerté par les gémissements de son esclave qui continuait de trembler dans ses bras.

Il demeurait inquiet pour elle, mais il était trop fier pour le dire à voix haute. Il avait commis une erreur de jugement. Il avait cédé à la rage et le désir de vengeance. En voulant sauver sa captive, il n'espérait pas et ne voulait pas son pardon. Ce qu'il voulait c'est qu'elle guérisse.

- Tu peux nier autant que tu le désires guerrier, mais je décèle en toi ton inquiétude, lui glissa Inga avec un sourire en coin.

Avec humeur le viking ignora son commentaire et baissa brièvement son regard sur la jeune femme.

- Pense ce que tu veux, cela m'importe peu, dit-il froidement.

- Tu en es sûr ? Insista la guérisseuse en touchant le front humide de la fille.

Harak ne répondit pas, trop concentré sur l'entier contrôle qu'il exerçait sur les tensions de son corps. Il fit craquer sa nuque en s'empêchant de baisser les yeux sur elle, alors que le contacte de sa peau contre la sienne n'était pas sans lui infliger des pulsions jusqu'alors indescriptibles.

Inga se leva sans un mot et quitta la maison en le laissant seul avec elle.

Le viking cruel et son cœur fixait le banc en bois sans jamais oser baisser les yeux sur le corps frêle de la jeune femme qui reposait dans le sien. Cette épreuve dura jusqu'à l'aube et dans laquelle il ne put résister à la tentation de regarder son visage.

- Elle ne tremble plus, remarqua-t-il en se penchant en avant pour exposer son visage à la guérisseuse.

- Sa fièvre a baissée et le mal qui la tenait prisonnière est bientôt fini.

L'esclave du vikingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant