𝐈𝐕 | 𝐉𝐎𝐘

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❦« La curiosité peut te mener à ta propre perte

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« La curiosité peut te mener à ta propre perte. »

JOY

C'est la voix aiguë de cette peste qui me surprend. Je remarque Maggy me regarder de haut en bas dès lors que j'ouvre les yeux après avoir somnolé, pour récupérer un semblant d'énergie suite à ma nuit précédente, catastrophique.

Elle m'a en horreur, et je le sais. C'est absurde, et elle n'est qu'une gamine bercée par l'argent de papa et maman

Je souffle mon mécontentement pour lui montrer qu'elle m'agace, et qu'elle peut aller voir ailleurs. En tout cas, je ne suis pas là pour supporter une querelle de gamine en manque de rebondissements ; dans sa minable petite vie de gosse de riche.

— Comment fais-tu pour te pointer encore ici ? T'as pas honte sérieusement ? Fit-elle, une fausse expression effarée coller au visage. Les folles n'ont pas leur place ici, encore moins celles qui jouent les pétasses avec n'importe qui.

Je me lève alors, pour la surplomber de mes quelques centimètres en plus, et me donner plus d'assurance. Elle a le droit de me détester, mais pas de stipuler des fausses informations à mon sujet, même si c'est ce qu'elle s'entête à faire chaque jour de sa vie pour ruiner la mienne.

— Tes gamineries, tu peux te les garder. On est plus en primaire. Grandis un peu.

J'attrape mon sac que je balance sur mon épaule, tandis qu'elle me suit, elle et ses sbires, sans doute dans l'espoir que j'entre dans son jeu, jusqu'à nous tirer les cheveux, en hurlant notre haine l'une sur l'autre.

C'était une gentille fille à l'époque du collège. Je me demande ce qui a bien pu louper dans son développement.

— Reviens là, espèce de connasse ! Je vais te faire regretter tes paroles !

Je m'apprête à traverser le long couloir rapidement, pour les semer, mais j'ai juste l'impression d'être qu'une pauvre proie poursuivie par un guépard trop rapide pour elle. Au moment où elle saisit la hanse de mon sac, avant de me sentir poussé contre le mur derrière moi, une légère grimace déforme les traits de mon visage... Quelle plaie.

J'observe ces trois vautours qui ne se décideront pas à me lâcher d'aussitôt, pour assouvir leurs pulsions d'harceleuses hors pairs.

— Franchement, on pensait toutes qu'à force, tu te décides de te foutre en l'air, ou te barrer loin d'ici, me confie Thalia, son haleine de menthe, en pleine face. Qu'on ait plus affaire à ta sale gueule de morveuse, tu vois ?

— On n'est pas censées rester dans les couloirs, j'articule placidement.

Un frisson parcourt ma colonne vertébrale, lorsque je sens le bras de la meneuse passer autour de mes épaules.

— J'ai pas mon temps à perdre avec des garces dans votre genre.

Maggy passe un bras permissif dans ma nuque, et me souffle à l'oreille d'un ton menaçant, bien que cette gamine ne me fasse pas peur :

𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄𝐌𝐍𝐄𝐃 𝐒𝐎𝐔𝐋𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant