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« Les allusions cachent des vérités qui sont dures à acceptées. »
❦KAÏS
Jesse Parrish, trente ans, a vendu des photos de sa femme dénudée et fait détourner plusieurs sextapes avec elle, contre son gré. Il l'a également battue pendant des mois jusqu'à ce que cette dernière finisse en hôpital psychiatrique, après avoir réussi à retourner la situation à son avantage, en la faisant passer pour une cinglée.
Subséquemment mon épiation de ses moindres faits et gestes pendant mon temps libre, je sais d'or et déjà que ce soir, il est à son domicile. Se bourrer la gueule à l'Heineken, seul sur son canapé, face à la série Rick et Morty, fait partie de sa routine après une impitoyable journée de taf sur les chantiers.
C'est donc d'un pas décidé que je marche jusque chez lui.
Me faufilant par cette fenêtre, qu'il ne ferme quasiment jamais – par simple oublie après avoir cuisiné des œufs trop cramés et dissiper l'odeur de la nourriture – me voilà debout dans sa cuisine, dans le noir. La lumière de la télé illumine très légèrement le couloir, ce qui me permet, au moins, de marcher droit sans me prendre un meuble, avançant à pas de loup ; même si après plusieurs bières, il doit être en train de planer à l'heure actuelle, pour percevoir le moindre bruit parasite, complètement dans l'univers de son dessin-animé.
— C'est quoi ce bordel... ? Vous êtes qui ?!
Survenant par l'arrière du canapé, il me remarque assez vite. Ça me surprend sur le coup.
— Celui qui va enfin t'offrir la sentence que tu mérites.
Au moins il aura le mérite de s'être défendu pour sa propre survie, même si je l'ai maîtrisé aisément.
Je viens de finir le massacre.
Cette fois-ci j'ai décidé d'aller un peu plus loin afin d'aider les autorités, en envoyant une vidéo de ce type à poils, une fois mort, écrivant gentiment à la police que les prochaines fois, il serait profitable qu'ils fassent leur boulot correctement. Je me suis contenté de lui planter trois coups de couteau dans le ventre et de lui trancher la gorge. Je n'avais pas envie de me fatiguer ce soir. Je n'ai bien sûr pas omis cette marque distinctive : un croissant de lune scarifié sur son poignet.
C'est ainsi que je sors de son appartement toujours en portant mon masque. Il y a le parc pas très loin d'ici. J'aime m'y poser après chaque victime, ça me permet de réfléchir un peu, je ne me débarrasse toujours pas de mes vêtements ni de mon masque et marche jusqu'au parc, ne faisant pas trop attention à ce qu'il y a autour de moi puisque j'ai pour habitude qu'il soit désert.
Il y a une fine pluie, renforçant l'atmosphère lugubre de ces lieux.
Ce n'est qu'après quelques pas que je m'arrête, devant le portillon entrouvert, statufié. Je distingue en face de moi, à quelques mètres, sur l'une des balançoires, nul autre que Joy.
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𝐂𝐎𝐍𝐃𝐄𝐌𝐍𝐄𝐃 𝐒𝐎𝐔𝐋𝐒
Romance𝐎𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐬 𝐚̂𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬. 𝐎𝐧 𝐬'𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞́ 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞. Green Meadows High School, un lycée tout à fait banal de Londres. La pluie au rendez-vous, ambiance pl...