Chapitre 37

140 4 0
                                    

Le temps s'était assombri sans qu'on ne s'en rende réellement compte. Et d'un seul coup, la pluie s'est invitée dans notre balade. Une petite pluie n'aurait pas été très grave, mais là, c'était beaucoup plus important.

Charles m'a regardé et dans son regard, j'ai vu qu'on allait être dans un moment compliqué qui n'allait pas s'arrêter. Il m'a pris la main et on a commencé à courir ensemble pour retrouver le circuit.

C'était le meilleur moment que j'ai vécu depuis longtemps. D'accord, nous sommes arrivés dans l'hospitalité Ferrari complètement trempée, mais nous avons rigolé comme jamais et Charles avait complétement oublié ses angoisses.

Quand Frédéric Vasseur nous voit arriver tous les deux trempés, il ne comprend pas ce qu'il se passe. Je pense d'ailleurs qu'au début, il allait nous taper sur les doigts. Mais finalement, il nous sourit et nous dit d'aller nous sécher. Il ajoute que la qualification pour la course aura quelques minutes de retard.

On se dirige vers la chambre de repos de Charles alors que nous rigolons encore de notre bêtise. Quand on ferme la porte, Charles enlève son tee-shirt et je ne prends même pas la peine de cacher mon regard sur lui. Il voit que je l'observe et me sourit.


Charles L. : Tu aimes ce que tu vois ?

Malia : Carrément.


Il s'approche de moi et me plaque contre le mur. Je suis quelque peu surprise par son geste très direct, mais je ne vais pas mentir, cela me plaît beaucoup. Nos visages ne sont plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et je n'ai qu'une envie, c'est que ses lèvres se plaquent sur les miennes.

Il lit peut-être dans mes pensées, car il n'hésite pas à m'embrasser. C'est un baiser passionné, d'envie mutuelle. Il ne tarde pas à m'enlever mon haut et à me pousser sur le canapé qui se trouve à ma droite.

J'avais beau être trempé, je n'avais plus froid bien au contraire. J'aime beaucoup être dans ses bras et il me faisait beaucoup d'effet. D'ailleurs, ça, il le savait très bien et il en jouait beaucoup.

Lorsque l'on sort de la pièce, nous sommes habillés. J'essaye tant bien que mal de me coiffer, mais la pluie à mis le désordre là-dedans et le moment passé avec Charles n'a pas arrangé les choses.

Finalement, je décide de me faire un chignon et je rentre mon tee-shirt un peu trop grand pour moi dans mon jean. C'est un tee-shirt de Charles que j'ai dû prendre, car j'avais oublié d'en prendre un de rechange.

On décide de rejoindre tous les deux l'équipe avec nos regards complices. Beth me regarde et je sens qu'elle veut me parler donc je laisse mon pilote pour aller la voir.


Beth : Coucou ma blonde préférée.

Malia : Salut.

Beth : Tu t'es changée ?

Malia : Ouais, j'ai eu un petit problème avec la pluie.

Beth : Au point de mettre un tee-shirt trop grand (dit-elle en me faisant un clin d'œil).

Malia : Charles n'allait pas bien alors j'ai voulu lui faire changer les idées en allant en dehors du circuit, mais on a pris la pluie.

Beth : Je vois. Vous êtes inséparable depuis l'officialisation.

Malia : Tu crois ?

Beth : Oh que oui, tout le monde l'a vu. Mais ne t'inquiète pas, ce n'est pas un reproche bien au contraire. Vous avez vraiment l'air super heureux ensemble.

Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant