Chapitre 18

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Nous avons à notre disposition deux vannes de sept places ce qui est pile ce dont on a besoin pour se déplacer. Et puis, comme ça, on n'aura pas besoin de prendre plein de voitures ce qui aurait clairement été de trop. Tout le monde à décidé de venir donc on pourra faire six groupes de 2 pour le jet-ski.

Arrivé là-bas, on nous donne des gilets de sauvetage et on nous explique les règles qu'il faudra que l'on respecte. Ici, c'est tout pour la sécurité et tant mieux.

Ensuite, on décide de faire des groupes. Pierre se met avec sa copine Kika, Beth avec Jayden, Antoine et Dario ensemble, Georges se met avec sa copine Carmen. Je décide de me mettre avec Max vu qu'on s'est très bien entendu dès le départ.

Je regarde Charles et lui fait un signe pour lui montrer Norris et Olivia. Il comprend de suite ce que je veux lui dire et se met avec son coéquipier Carlos ce qui pousse Norris à être avec Olivia. Je fais d'ailleurs un clin d'œil à la brune qui rougit.

On se met tous avec nos partenaires respectifs et on est parti pour notre premier tour de jet-ski. La suite est magique. C'est la première fois que je monte sur un jet-ski donc je laisse Max prendre les commandes.

Nous nous amusons tous pendant trente minutes avant de décider de changer de duo. Mon coéquipier jusque-là, Max, décide de se mettre avec Georges, Carmen se met elle avec Olivia, Antoine se met avec Lando et Dario se met avec Jayden.

Je voulais me mettre avec Beth, mais je la vois se précipiter vers Kika puis me faire un clin d'œil. Je ne comprends pas de suite son geste, mais lorsque Pierre se met avec Carlos, je comprends.

Il ne reste plus que Charles et moi... Il me sourit et je craque totalement malgré ma tête qui me dit de stop. J'accepte tout de même de me mettre avec lui.

On est donc parti pour un autre tour d'environ trente minutes. Charles s'installe en premier. Je m'installe par la suite derrière lui.


Charles L. : Tu devrais t'accrocher (me dit-il).

Malia : Tu veux juste en profiter hin !

Charles L. : Peut-être bien (dit-il en rigolant).


Je rigole à mon tour avant de mettre mes bras autour de sa taille. Je me sens tout d'abord gêné par la situation. Cependant, j'aime beaucoup cette situation, car je me sent tellement bien là où je suis.

D'un seul coup, celui-ci accélère et nous voilà embarquées dans une course-poursuite avec les autres. Mon instinct de compétition se réveille instantanément et je sais pertinemment que Charles lui aussi veut être premier.

La course se finit évidemment par une victoire. Je ne vois pas comment l'issu aurait pu être différent. De retour sur la terre ferme, nous nous tchekons avec Charles. Tous les autres nous regardent et je vois quelques mauvais perdants parmi eux ce qui me fait rire.

On décide ensuite de partir se promener un peu au bord de la plage. C'est fou comment Capri (la ville dans laquelle on est) est magnifique. Nous avons beaucoup de chance d'être là.

La promenade dure pas mal de temps. On marche, on discute, on rigole, bref, on a vraiment l'air d'un petit groupe de potes qui se connaissent depuis toujours. Ensuite, je demande à Beth de me prendre en photo pour mon Instagram. Puis je poste cette photo.

Après ça, nous décidons d'aller manger un truc. En effet, nous sommes déjà le soir et nos estomacs commencent à faire pas mal de bruit. Après des négociations, nous décidons d'aller dans une pizzeria pour manger une vraie pizza d'Italie.

On s'installe tous sur une longue table pouvant accueillir tout ce monde. On nous donne ensuite les menus. Je regarde tout ce qu'il y a, et il y a beaucoup de choses. J'hésite entre plusieurs pizzas, mais finalement, je choisis la Margherita, la classique pizza italienne.

Le repas se passe comme la balade, nous parlons, rions et passons une très belle soirée. C'est enfin le moment de rentrer à la villa. On reprend donc les vannes. À notre arrivée, la plupart des personnes vont se coucher mais moi je ne suis pas fatigué.

Je vais donc près de la piscine et trempe mes pieds dedans. L'eau est bien chaude ce qui pourrait donner envie de plonger dedans.

Je ferme les yeux et me concentre uniquement sur la chaleur sur mes pieds et sur le bruit de la cascade d'eau. L'ambiance est très calme et apaisante.

Je pensais être toute seule, mais je sens quelqu'un s'asseoir à côté de moi. J'ouvre les yeux et tourne ma tête pour voir Charles me regarder. Je lui souris instinctivement et il me rend mon sourire.


Malia : Tu ne devrais pas être en train de dormir ?

Charles L. : Je ne suis pas fatigué, mais tout le monde doit déjà dormir là, sauf toi.

Malia : Je ne suis pas fatiguée non plus.

Charles L. : Tu ne te baignes ?

Malia : Pourquoi pas (dis-je en regardant l'eau).


Il enlève son tee-shirt et se glisse dans l'eau, je fais de même. Nous voilà tous les deux dans l'eau. On nage un peu ensemble puis je m'arrête sous la cascade. Je sens l'eau chaude couler le long de mon visage et ça fait vraiment beaucoup de bien.

Je sens ensuite des mains s'agripper à mes hanches. Je sais que c'est Charles, que je devrais le repousser, mais je n'y arrive pas. D'habitude, mon corps et ma tête repoussent toute approche, mais là rien ne se produit.

Je sors de la cascade alors que je vois le visage du monégasque à quelques centimètres du mien. Je sais ce qu'il veut, mais je sais aussi que c'est une très mauvaise idée. Ce n'est pas que je n'en ai pas envie, mais il a une copine.

Son visage se rapproche du mien et je mets ma main sur sa joue. Je la caresse lentement et observe ses yeux.


Malia : Je vais rentrer me coucher maintenant.

Charles L. : Pourquoi ? On est si bien ici tous les deux.

Malia : Je sais, mais tu n'es pas libre.

Charles L. : Si c'est ça le problème ça peut s'arranger.

Malia : Nan, ça ne devrait pas être comme ça. Écoute, oui tu me plais, mais je suis pas prête alors tu devrais vivre ta vie.

Charles L. : Tu sais, tu peux essayer de tout contrôler, mais tu ne peux pas contrôler l'attirance qu'on a tous les deux.

Malia : Je peux toujours essayer.

Charles L. : On verra (me dit-il en souriant). Je te mets au défi de me résister (rajoute-t-il en me caressant la joue).

Malia : Je jure que j'y arriverai.

Charles L. : Je ne l'espère pas.


Après cette discussion, je suis partie me coucher le sourire aux lèvres. Je savais très bien que ce défi allait être très dur à tenir, mais je suis une compétitrice alors je vais tout faire pour résister à ce beau monégasque.



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Coucou tout le monde, voilà la fin du chapitre 18. J'ai pas grand-chose à vous dire à part que j'aime beaucoup ce chapitre.


Ma vie dans la Scuderia (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant