𝐌𝐘 𝐖𝐄𝐀𝐊𝐍𝐄𝐒𝐒

02 - Un jour comme un autre

A peine le jour se lève que je suis déjà debout, il faut que je me prépare pour aller à l'université.

Je m'habille puis me dirige dans la salle à manger, merde mon sac je ne l'ai pas fait !

En me précipitant dans ma ce qu'on peut appeler chambre, je ramasse de quoi écrire et mon ordi. Ma mère toque à ma porte pour m'engueuler vu que je devrai déjà être partie.

- De toute façon c'est toujours comme ça avec toi maman, tu ne m'écoutes pas !

- Rozalia on en reparlera quand tu sera à l'heure pour une fois file ! Je paye cette université si chère pour toi.

Je sors de ma chambre sans dire un mot, je mets mes chaussures et sort rejoindre ma meilleure amie.

Je regarde mon téléphone, on est très en retard et on a couru avec une prof en amphi qui déteste les retardataires.

On court pour éviter une énième exclusion,voire un renvoi immédiat, je veux surtout pas que ma mère l'apprenne.

Sur la route, une voiture nous suit, c'est toujours aussi flippant vu que c'est des gros porcs.

On se fait siffler voire aboyer dessus, c'est très humiliant et insultant... Nous arrivons enfin à cette foutue université, on se dirige dans l'amphi, il reste deux places c'est parfait vu que c'est les nôtres.

On sort nos ordis puis le cours commence enfin, génial la prof n'est pas encore là, elle arrive puis commence son cours.

Il est plutôt intéressant pour une fois, à la fin de celui-ci nous avons un TD à la prochaine séance. J'allume mon téléphone, il est midi j'ai faim surtout après cette heure chiante.

Il  y a une boulangerie pas loin, on sort de l'école puis on y va. Sur le trajet, Juliana me dit qu'elle à des vue sur quelqu'un bien évidemment je suis très contente pour elle je la prend dans mes bras en sautillant.

Ce mec est dans notre cours de ce matin, il est plutôt mignon je l'avoue mais il ne m'intéresse pas.

Ma mère ne veut pas que je m'intéresse aux garçons tant que je serai chez elle, c'est une mère stricte mais bon c'est compréhensible vu que je ne connais pas mon père, mes frères et sœurs non plus.

Elle veut que je réussisse dans la vie, ne pas être dans la misère, briller et être comme une étoile filante.

Je me rends compte que j'ai bousculé un mec et maintenant il me crie dessus, je m'en fiche, je continue de marcher puis nous sommes enfin arrivées à cette foutue boulangerie !

On prend deux sandwichs, sur le chemin du retour les mêmes mecs qui nous ont klaxonné toute à l'heure reviennent.

Nous pressons le pas puis rentrons à l'université.
On s'installe dans la cafétéria et on mange tranquillement nos sandwichs.

J'avais tellement faim que j'ai tout enfilé de son côté, Julianna mange doucement.

On reprend les cours à 13 heures, je fais signe qu'il faut qu'on se dirige dans l'amphi. Les cous s'enchaînent à une vitesse folle, il est 18h c'est l'heure de renter à la maison.

Julianna remballe ses affaires puis nous rentrons chez nous, un silence de plomb s'installe, c'est peut être la fatigue.

En arrivant, je découvre ma maison en feu. Ma seule réaction est de me précipiter, toute ma famille...

Des larmes coulent, ma respiration se coupe, je tombe et crie de toutes mes forces. Julianna se précipite pour me prendre dans ses bras et essaie de tout faire pour me calmer.