𝐌𝐘 𝐖𝐄𝐀𝐊𝐍𝐄𝐒𝐒

08 - Ça change !

Les semaines passent et j'enchaîne les missions, je me perfectionne de plus en plus. Mon âme devient glaciale, froide, bientôt je vais être comme Valentino.

Tenir une arme et tuer des personnes me terrifie mais me plaît aussi, je suis partagée entre deux sentiments.

Ma première expérience traumatique me reste en tête, j'apprends à dompter cette sensation, cette pression si lourde à porter.

Je me retrouve dans mon lit les yeux ouverts, je réfléchis à mon prochain entraînement avec Valentino.

Depuis quelques temps il me fait vivre un enfer mais parfois il est gentil avec moi, ça m'énerve car il est très contradictoire... Bien sûr il reste un petit con de première qui n'a pas de limites !

Quelqu'un toque à ma porte, je me lève pour aller ouvrir puis y découvre que c'est Thomas qui s'assure que je vais bien.

Nous discutons un petit moment ensemble, il surveille aussi Valentino pour pas qu'il ne fasse une nouvelle connerie. En parlant du loup, Valentino est derrière Thomas et grince des dents, super !

- Eh Thomas dégage, j'ai besoin de parler à l'autre dégénérée. (En parlant de moi )

- Ne me parle pas comme ça compris et ne fais pas le con ok !

Thomas descend les escaliers, on est plus que tout les deux Valentino et moi même.

Cette atmosphère est de plus en plus pesante, ses yeux son rivés sur moi comme si j'étais mise a nue.

- Tu as entraînement à dix heures ne soit pas en retard !

- D'accord chef !

Valentino fait son sourire en coin de d'habitude, je sais qu'il a une idée derrière la tête mais laquelle bonne question.

C'est vrai que je n'ai même plus de téléphone et que je ne peux pas contacter Julianna. Je me sens coupable, elle doit s'inquiéter...

D'un coup je me lève et descends pour manger au plus vite et être prête. Maria est déjà levée, je la salue et prends une assiette et me sert de tout.

En m'asseyant à table, je remarque que Valentino est lui aussi là pour une fois. D'ailleurs c'est très étrange, il me fixe toujours avec ce sourire en coin.

Je ne sais pas pourquoi il fait toujours ça avec moi, ça en devient pénible à la fin. Je mange à toute vitesse et débarrasse, en montant les escaliers je me rends compte qu'il m'observe chaque faits et gestes il les scrutent comme si je " l'intéresse".

Son regard me perturbe tellement que je monte quatre à quatre les marches et je me prépare.

(Avec le temps, j'ai enfin obtenu ma chambre elle est à côté de celle de Maria et si il y a un problème j'ai un nom de code. )

Je mets toujours cette combinaison noire et très moulante, j'avoue que je suis à l'aise avec mon corps à la base mais quand il y a Valentino qui me regarde mon opinion change.

Je vois l'heure sur l'horloge et me précipite dehors, putain je suis à la bourre encore une fois...

J'arrive sur le champ de tirs et je vois Valentino qui fait cette fois ci une grimace pour exprimer son mécontentement.

- POURTANT C'EST PAS SI COMPLIQUÉ D'ARRIVER À L'HEURE BOREL.

- Oui j'ai compris ! Et c'est pas si compliqué d'arrêter de me regarder !

- M'emmerde pas la dégénérée.

- Un nouveau surnom super !

- Ta gueule.