11 - Sombre période et tristesse.

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Quelques semaines plus tard, le comportement de Valentino empire de plus en plus, depuis que j'ai réalisé que j'ai été utilisée comme un objet et que j'en ai marre d'être traitée ainsi. Un jour, je décide de venir dans la salle d'entraînement et d'aller le confronter.

Alors, t'aime bien te servir de moi non.
— Qu'est ce que tu veux, laisse moi m'entraîner la ptite.

Ni une ni deux je le bouscule pour qu'il m'écoute, ses sourcils se froncent et il m'attrape par le bras. Bien évidemment je me retrouve encore une fois clouée au sol et je ne peux rien dire. Bordel j'en ai marre de cette situation à la con...

Pourquoi tu es comme ça avec moi Valentino..

— Honnêtement parce que j'aime te voir souffrir, ça me fait un bien fou.

J'essaie tant bien que mal de me défaire de son emprise mais en vain, les mains de Valentino s'enlèvent mais je sens son regard perçant et froid..

Je me lève et le regarde droit dans les yeux, je le bouscule et à son tour. À ses actions je ne le reconnais plus, je ne sais plus qui il est, j'ai l'impression qu'il a deux facettes: l'une très adorable et l'autre sans cœur, froide, stoïque.

Tellement que je suis pensive je ne remarque même pas qu'il continue de s'entraîner sans me prêter attention. Ça me fait l'effet d'un poignard dans le dos, bon moi aussi il faut que je m'entraîne.

En allant chercher des gants dans mon casier je fais tomber mon téléphone ce qui me fait réaliser que Julianna me manque et que cette vie me plaît mais je veux la retrouver.

[ Je suis trop pensive, trop heureuse,
trop entière... ]

Toutes ces pensées me font froid dans le dos, j'ai si peur de me perdre, de perdre tout ce que j'ai d'humain...

Je réalise seulement maintenant que je vais devenir une tueuse, bordel j'ai du sang sur les mains et ce n'est pas rien.

T'es pensive princesse, tu veux peut-être un câlin ?

— Laisse-moi tranquille.

— Ça va ne te fâche pas je me préoccupe c'est tout...

— HA HA, fais semblant.

Mon pique a tellement fonctionné que Valentino fait une tête bizarre, il n'a pas l'habitude qu'on lui réponde, honnêtement ça me fait du bien de le savoir comme ça.

Je m'éloigne de lui et commence à m'entraîner pour devenir plus forte, j'en ai besoin. Je me vide la tête, je frappe toujours aussi fort dans le sac, tellement que je suis concentrée je n'entends pas la voix de l'autre con.

Il se dirige vers moi et me regarde mais je ne m'en soucie pas. Sentant son regard glacial posé sur moi, je m'arrête un instant et soupire. Je tourne directement les talons et me dirige dans le vestiaire, j'enlève mes gants et me change.

Valentino me suit de près mais je m'en fou, certes je me sens mal à cause de lui mais ce n'est pas un soucis. Je me précipite dans ma chambre, m'assois sur mon lit et commence à prendre mon téléphone.

Je compose un numéro et me rappelle que si j'appelle la police je serai autant dans la merde que Valentino.

Ma respiration s'accélère, ma tête tourne, je ne sais plus où j'en suis...  Quelqu'un toque à ma porte bien sûr je dis que je suis occupée, mais cette personne toque encore et encore. Je parviens à me relever et ouvre cette porte, c'est Maria...

Ma belle tu n'es pas en grande forme... qu'est-ce qu'il se passe, dit moi tout !

—  Je [..] c'est assez complexe, Valentino me casse vraiment les pieds et ça me fait mal...

𝐌𝐘 𝐖𝐄𝐀𝐊𝐍𝐄𝐒𝐒  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant